"Je n'ai pas bien saisi en quoi ça va m'aider."
C'était par cette phrase et ma moue boudeuse que j'avais commencé la boxe. Anthony, mon prof de cascades y tenait. Fallait que je sois crédible dans les scènes de combats, que je sache porter les coups.
A la base je n'étais pas pour, ça me paraissait pas franchement excitant comme sport. Finalement j'avais découvert un vrai art de vivre. La boxe c'est comme la vie, tu avances, tu esquives, tu encaisses les coups et finalement tu progresses.
J'y avais tellement pris goût que j'avais décidé d'en faire un loisir. J'avais envie de progresser au-delà de ce qui était nécessaire pour Anthony Gomez.
Cette idée en tête j'avais fait des recherches sur le web pour en arriver à découvrir un petit club dans Southwood. Exactement ce qu'il me fallait.
Je m'étais pointée une après-midi et après les blabla autour de ma bouille et mon physique jugé "fragile" j'avais pu boxer. Le patron du club était un peu moins misogyne que ses clients et il m'avait dit que je n'étais pas mauvaise. Deux ans d'entrainements : heureusement.
Je manquais de frappe mais je compensais par de bons appuis et des esquives de qualité. De jour en jour je progressais. Beaucoup d'entrainements mais peu de combats. Malheureusement les filles n'étaient pas nombreuses au club et pour les mecs c'était limite déchoir que de combattre contre moi. En même temps je n'allais pas monter sur le ring fasse à des types de 100 kilos...
J'étais donc régulièrement dans le fond de la salle à taper dans un sac. Ce jour là j'étais là depuis une demi-heure quand le patron m'approcha.
"Hey crevette, j'ai un combat pour toi."
Ceci dit avec un sourire jusqu'aux oreilles avant de me désigner le ring. Un défi ? Inutile d'en dire plus. J'étais encore très sensible au cap ou pas cap... Et je prenais toujours la mauvaise décision dans ce genre de situation.
Je m'approchais donc tranquillement du ring en resserrant mes gants avec les dents. Je m'allongeais et me laissait glisser sous les cordes pour me redresser, prête.
Je ne savais pas qui il comptait me faire affronter mais j'entendais bien combattre avec toute ma hargne.
"Bon papy, pas que je m'ennuie mais je vais pas passer la journée là.
Il était face à moi parlant à un homme qui me tournait le dos. Cette silhouette me disait vaguement un truc. Quelqu'un que je ne resituais pas encore pour le moment.
C'était par cette phrase et ma moue boudeuse que j'avais commencé la boxe. Anthony, mon prof de cascades y tenait. Fallait que je sois crédible dans les scènes de combats, que je sache porter les coups.
A la base je n'étais pas pour, ça me paraissait pas franchement excitant comme sport. Finalement j'avais découvert un vrai art de vivre. La boxe c'est comme la vie, tu avances, tu esquives, tu encaisses les coups et finalement tu progresses.
J'y avais tellement pris goût que j'avais décidé d'en faire un loisir. J'avais envie de progresser au-delà de ce qui était nécessaire pour Anthony Gomez.
Cette idée en tête j'avais fait des recherches sur le web pour en arriver à découvrir un petit club dans Southwood. Exactement ce qu'il me fallait.
Je m'étais pointée une après-midi et après les blabla autour de ma bouille et mon physique jugé "fragile" j'avais pu boxer. Le patron du club était un peu moins misogyne que ses clients et il m'avait dit que je n'étais pas mauvaise. Deux ans d'entrainements : heureusement.
Je manquais de frappe mais je compensais par de bons appuis et des esquives de qualité. De jour en jour je progressais. Beaucoup d'entrainements mais peu de combats. Malheureusement les filles n'étaient pas nombreuses au club et pour les mecs c'était limite déchoir que de combattre contre moi. En même temps je n'allais pas monter sur le ring fasse à des types de 100 kilos...
J'étais donc régulièrement dans le fond de la salle à taper dans un sac. Ce jour là j'étais là depuis une demi-heure quand le patron m'approcha.
"Hey crevette, j'ai un combat pour toi."
Ceci dit avec un sourire jusqu'aux oreilles avant de me désigner le ring. Un défi ? Inutile d'en dire plus. J'étais encore très sensible au cap ou pas cap... Et je prenais toujours la mauvaise décision dans ce genre de situation.
Je m'approchais donc tranquillement du ring en resserrant mes gants avec les dents. Je m'allongeais et me laissait glisser sous les cordes pour me redresser, prête.
Je ne savais pas qui il comptait me faire affronter mais j'entendais bien combattre avec toute ma hargne.
"Bon papy, pas que je m'ennuie mais je vais pas passer la journée là.
Il était face à moi parlant à un homme qui me tournait le dos. Cette silhouette me disait vaguement un truc. Quelqu'un que je ne resituais pas encore pour le moment.