runs in the family il a été un accident, il l’a toujours su, ce n’est pas comme si on avait pu lui cacher. des rêves de devenir médecin brisés pour la mère, et une carrière assez difficilement menée pour le géniteur, même si on ne lui a jamais fait payer. accident, oui, mais désiré. la mère l’a su dès le premier jour, deux mois seulement en couple avec son compagnon, que c’était le moment, qu’elle pouvait complètement tout sacrifier. pas possible de vivre sur le campus avec un mouflet, alors un appartement pris en attendant mieux, et une vie commune qui s’est faite naturellement. absolument aucun doute que les deux étaient faits l’un pour l’autre, au moins pour le moment. et rien qui ne saurait les effrayer. l’enfant est né en pleine santé, la couleur de peau lunaire et les cheveux de sa mère, et elle savait que ça irait. c’était obligé.

nameless world ça c’est rapidement compliqué. aucune nuit de faite complètement, ne dormant que complètement épuisé, toujours dans les pattes de sa mère bien avant l’âge dont on lui avait parlé pour marcher, trotteur obligatoire pour l’empêcher de se planquer sous le placard comme il l’avait régulièrement fait. alois c’est l’enfant qu’on ne confie à personne de peur d’une catastrophe, mais qui prend tout le temps de ses parents. imany abandonne son job dans un restaurant, toute famille refusant de lui garder. on leur a proposé tellement de choses, pour le recadrer. naturellement, ça n’a jamais marché. l’enfant s’est avéré plein d’amour, jamais méchant, mais cruellement fatigant. un travail de toutes les heures, entre les cris, les coups, les pleurs, et quelques rares instants de tranquillité ou le calme était parfaitement retrouvé.

content warning: mentions de violences policières validistes. description plus poussée: blessures par armes à feu sur enfant. disponible en spoiler, prenez soin de vous <3

Spoiler:

content warning: mention de blessures par balle globalement graphique, d’enfant à l’hôpital. description plus poussée: blessure à la cuisse droite, discussion de rétablissement, mention (parole ramenée) de violences policières. disponible en spoiler, prenez soin de vous <3

Spoiler:

flares un suivi psychiatrique a été demandé par la juge, et au bout d’un an, un autisme clairement identifié, sans déficience intellectuelle, loin de là d’ailleurs qu’elle a rigolé, même si tous les tests de quotient intellectuel ont été impossibles à être définis, déconcentration, manque d’envie et d’intérêt. l’école s’est faite à la maison, rattrapage de nombreux retards, et au fil des années, sous l'œil parental, une constante avance sur le programme, finalement. l’équivalent du collège et lycée fait en quatre ans, avec dans son meilleur moment deux ans fait en un semestre. c’est le père qui s’est chargé de la progression, gavant son gamin d’autant d’infos que c’était possible, ne se limitant certainement pas à ce que l’école d’avant aurait pu proposer. et au final, alois beaucoup plus heureux de pouvoir décrire les caractéristiques de tous les animaux du zoo qu’au fond de la classe à apprendre pour la septième fois les multiplications. par rapport à l’accident, pas de réel traumatisme physique détecté, légère boiterie quand il fait froid, seulement. émotionnellement, c’est toute la dynamique de la maison qui a changé. parents en guerre contre tout et tout le monde, protection renforcée, panneau mentionnant l’handicap du gamin dans le jardin, paroles apprises par coeur, je m’appelle alois bowman et je n’ai pas d’armes, et des conseils appris par les frères de la maman. ne jamais bouger, mains visibles et paumes vers eux, ne jamais s’opposer, réciter le numéro du soi-disant psychiatre pour des infos, en vérité le nom du père qui les raisonnerait bien mieux, et ne jamais mettre ses mains dans ses poches, même pour chercher des papiers s’ils le demandaient. drôles de rappels hebdomadaires, il a fallu s’y faire, mais plus jamais d’accidents.

happy together le gamin s’est académiquement rapidement ennuyé, et même la psychiatre qui aurait voulu ralentir son avancée a du se décider à accepter qu’il passe les examen d’entrée à l’université, de toute façon le père l’aurait fait sans elle, elle le savait. pas question de menotter son gamin à des demandes d’enfant alors qu’il en ferait quelqu’un d’important. une activité de son âge proposée, du sport, quelle drôle d’idée. malheureux comme une pierre là-bas, et bien trop content d’avoir l’attention de tous les professeurs rencontrés avant la rentrée. il y avait un programme spécial pour les étudiants avancés, et il n’était ni le seul sur le campus ni le premier. c’est une prépa médecine qu’il a choisi, après s’être passionné pendant quelques mois sur l’anatomie, tout en sachant très bien qu’il ne serait sûrement pas médecin au final. la recherche paraissait déjà bien mieux, passer toute sa vie à l’université, avec des chercheurs enchantés de ses capacités, égérie mineure prouvant que tout est possible. et dès le premier cours, c’est la génétique qui l’a appelé. amour total et absolu, absorption de tout ce que le professeur pouvait lui enseigner, et questions qui apparemment le dépassaient. choix de master rapidement fait, recherche génétique, et le père en est satisfait. imany aurait souhaité la chirurgie cardio-thoracique, mais le faire tenir plusieurs heures en place sans se laisser déconcentrer aurait été une sacrée tâche, il a fallu lui rappeler.

oh klahoma assez vite, les publications ont été revues par de grands scientifiques, énormément de chances d’être tombé dans la ville du développement génétique où tous les intéressés s’étaient concentrés, et après un master plus orienté sur l’origine des cancers, on lui a mis le sujet des supers sous le nez. ça a été l’explosion totale, l’afflux d’imports intellectuels ne s’est plus jamais arrêté, et il l’a bien rendu, à cracher les termes les plus compliqués comme s’il s’agissait d’un conte, proposant des points de vue qui n’avaient jusque là pas été identifiés. star dans son domaine, avec son jeune âge, son air atypique et ses idées déjantées, comparaisons à d’autres grands scientifiques qui n’ont jamais cessé, et une thèse totalement soutenue, fonds quasiment illimités, sur l’identification des supers, même si ailleurs presque tous les sujets dans ce domaine ont connu sa plume et son avis, dès qu’il a eu l’occasion de le placer. à vingt-et-un ans, parcours étudiant terminé, et alors qu’il est beaucoup trop jeune pour se mettre à enseigner, et qu’on ne lui confiera aucune classe, son père l’oriente vers EVA, dépose un recueil de ses publications et de son CV. au départ, il ne le savait pas. c’est au rendez-vous qu’il a découvert la raison de sa venue, et ça a mis un petit moment de le convaincre de quitter son université chérie - quelques minutes en vérité, extraordinairement malléable, mais définitivement toujours un léger malaise le lendemain au petit-déjeuner. le choix avait été intelligent, la fac l’aurait définitivement limité. avec EVA, l’équivalent de la NASA dans son domaine d’études, il avancerait, plus vite, et découvrirait des choses plus facilement, en plus d’un salaire complètement différent, même si jamais l’idée lui venait un jour de se mettre à payer son propre loyer. c’est juste une question de changement compliquée, mais d’ici quelques jours il n’aurait plus aucun regret.

Pseudo/prénom pattenrond sur discord, noah sinon Age on m’a testé positivement pour de l’arthrite j’ai 78 ans Pays la baguette du fromage Commentaire meilleur forum rpg ever svp aimez alois il est gentil il est un peu chelou mais il est gentil Autres comptes la montagne qui vole (everest beischel) Crédits hedgekey

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