Rachel était trop jeune pour avoir une réelle opinion lorsque l'existence des super, par le sacrifice d'Eva Young, a été révélée au monde. Elle se souvient seulement avoir esquissé un sourire devant l'écran de la télévision et avoir senti des frissons la parcourir car, comme tout enfant - à plus forte raison qui se devait de n'être rien de plus qu'être "absolument et totalement commune" -, elle voyait une sorte de rêve se réaliser. Comme si la magie existait pour de vrai. Cependant, elle n'eut pas le loisir de s'en extasier. Chez elle, on se montra rapidement "anti-super", probablement par une pointe de jalousie, mais aussi par peur de cet inconnu qui pouvait nuire aux affaires, voire à cette société dont on savait si bien profiter. Embrigadée dans ce mouvement, elle a longtemps partagé ce point de vue. Lorsque son pouvoir s'est révélé à l'adolescence, elle l'a tout simplement nié - du moins, autant qu'elle le pouvait. Il lui aura fallu son divorce houleux, manquer la banqueroute et rencontrer Cymon pour qu'elle l'assume enfin et se l'approprie. Aujourd'hui, pour elle, les super sont la plus belle invention que la terre ait pu porter !
S'il est bien une chose que notre rousse sait, et cet évènement l'a montré, c'est qu'il faut éviter de porter aux nues quelque héros qu'il soit. Surtout quand on voit à quel point la situation peut être tendue entre supers et citoyens ordinaires. Elle, elle vous dirait qu'il ne faut rien ériger du tout et se contenter du joli discours annuel. Ce monument serait la porte ouverte à des dissensions que nul, et surtout pas elle, ne peut prédire. Même elle ne jouerait pas ce coup de poker.
La vie entière est un rapport de force. Donnez du mou à un "camp" et l'autre réclamera qu'on leur lâche un peu plus la bride. Et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'elle pète, cette corde. Rachel suit de loin les évènements de ces dernières années, pourtant, elle sent comme une odeur de poudre dans l'air. Il faudra bien un connard pour allumer le briquet, tôt ou tard. Et ce jour-là, la joyeuse entente entre les supers et les citoyens fondra comme neige au soleil. Il y a trop de sentiments ambivalents qui se véhiculent chez les uns et chez les autres : quid jaloux de ne pas posséder de pouvoir et de devoir se contenter de sa "normalité", quid d'en avoir et de ne pas pouvoir en user comme il l'entend ou de pouvoir faire partie des forces de l'ordre ... Toujours, il y aura toujours quelque chose qui ne sera pas suffisant. Ainsi est fait l'être humain, amélioré ou non. Alors oui, dans cinq ans, peut-être que tout aura pété. Apocalypse bébé.
Ceci est une zone libre pour développer votre personnage qui peut prendre la forme que vous voulez (anecdotes (min.6), histoires, morceau de rp...).
La famille Saqarh Rachel naît deux ans après un frère aîné, lui-même d’ores et déjà désigné héritier de la fortune familiale. Un petit frère la suivra un an plus tard. Une naissance non prévue au programme et dont sa mère ne se remettra pas - dépression post-partum non traitée dont elle gardera des séquelles toute sa vie. Joshua, l’aîné, est voué à faire de grandes études afin de pouvoir reprendre l’entreprise de promotion immobilière. Quant à Bartholemus, le plus jeune, et bien ... On n’attend pas grand-chose de sa part. Le pauvre gamin sera affectivement négligé - bien que l’ambiance du foyer soit déjà austère, au moins avait-on un minimum de considération pour les deux plus âgés, pour lesquels on avait certaines ambitions. D’ailleurs, concernant Rachel, on l’aura compris, elle est élevée pour devenir « femme de » et « mère de ». En somme, seul son utérus, que l’on espère prompt à la gestation, apparaît important. Car chez les Saqarh, on a non seulement la prétention d’être pleins aux as, mais en plus, on est conservateurs. Le patriarche fait régner sa loi de fer dans un gant de métal. Il parle peu mais en impose. Il n’a jamais besoin d’élever la voix pour être écouté. Paraît-il qu’en affaires, c’est un autre homme, que sa poigne est virulente et ses phalanges, abîmées. Mais à la maison, il se contente de faire planer une ombre despotique aux idées bien arrêtées, et aux objectifs limpides. Ainsi les choses devront-elles se dérouler, qu’on le veuille ou non. Fort heureusement, ses choix seront contrariés par le destin. Enfin ... « Heureusement », cela dépend quand et pour qui.
Le début de la fin A dix-sept ans, Rachel est présentée à son futur époux. Nulle cour ne lui sera faite et aucune balade ne lui sera chantée sous son balcon. « Monsieur », ainsi qu’on le surnomme dans le milieu, a quinze ans de plus qu’elle. C’est un partenaire d’affaires de son père. Il est influent, extrêmement intelligent et, ne mentons pas, plutôt bel homme. Les premiers temps, la jeune femme tombe malgré elle sous le charme de ce personnage charismatique. Bien que son annulaire, suivi du reste de sa modeste personne, lui soit acquis, il se montre néanmoins avenant, voire prévenant. Il prend le temps et la peine de la sortir, d’avoir quelques conversations. A l’époque, Rachel, encore candide, se laisse prendre à ce petit jeu de séduction. Le mariage en lui-même, célébré un an plus tard, n’est pas une corvée. Bien au contraire, elle y prendra plaisir. Se rappellera même, avec un recul amer, l’avoir considéré comme « merveilleux », avec toutes ces roses blanches, la robe assortie de chez un grand couturier, le meilleur traiteur de Vegas et tout le reste. Cependant, elle n’aura pas longtemps à attendre pour comprendre à quelle existence elle sera vouée. Dès la nuit de noces, les choses se gâtent. Disons simplement, et avec un euphémisme visant à préserver les âmes sensibles, que le consentement ne fut pas au programme. Voyons ce que cela augurait pour la suite ...
Au coeur de la tempête Aux violences sexuelles se succèderont les « banales » violences conjugales. Monsieur révèle sa véritable facette très rapidement. Monsieur n’aime pas qu’on lui dise non, mais pas non plus qu’on ne réponde pas. Monsieur est pétri de colère et de frustration. Monsieur n’a aucune empathie, aucune altérité. Monsieur possède ce qu’il pense lui revenir de droit. Monsieur est une extension, pire encore, du père Saqarh. Et Rachel ne sait pas si elle l’aime ou non. Plus tard, elle saura que cette emprise n’était jamais qu’une haine déguisée. Elle le vomira de tout son être. Mais Rachel n’est qu’une jeune femme, élevée à la baguette dans une cage dorée. Elle pense que, peut-être, c’est normal, après tout ? Ou alors, est-ce sa faute ? Non, évidemment. Mais ne vous inquiétez pas, elle le comprendra.
Durant cette même période maritale sombre, chez les Saqarh, le vernis se fissure. Joshua, malgré le conditionnement, n’est pas à la hauteur. Joshua est d’ailleurs malade, mentalement parlant - et non pris en charge. Il n’ira pas au bout de ses « grandes études ». Il souffrira, beaucoup. Vers la fin, quand même, on aura tenté de l’aider. Une maison de repos. Mais le grand mal était fait. A l’automne de l’année 2014, Joshua disparaît. On le présume mort. Est-ce le cas ? Nul ne le sait encore aujourd’hui. Rachel avait beau n’être que très peu proche de son frère, elle en sera affectée. Sans pouvoir le montrer. La faiblesse, ni chez Monsieur, ni chez ses parents, n’est tolérée. A Vegas, on est là pour flamboyer !
La chute 2015 s’en vient et Monsieur est plus belliqueux que d’ordinaire. Rachel n’entend pas grand-chose aux affaires de son mari, tout simplement parce qu’il l’en tient à l’écart. Cela ne tiendrait à lui, d’ailleurs, elle resterait enfermée dans leur jolie maison. Mais sa jeune épouse est un atout non négligable : jolie plante que l’on aime regarder dans les casinos dont il est le propriétaire. Cela facilite certaines transactions, on ne va pas se mentir. Cela donne aussi une bonne image. Ce qu’il ignore, c’est que Rachel observe et analyse. Elle apprend. Avec la complicité d’un croupier pour qui la peur semble être une sensation tout à fait inconnue, elle devient également agile de ses doigts, autant pour soulager quelques-uns de leurs possessions sans qu’ils s’en aperçoivent - ni les caméras, grâce à son complice - que pour battre les cartes. Cette relation amicale, désintéressée et complice, lui fait du bien. L’aide à tenir depuis le début de son mariage, en réalité. Fin de la paranthèse.
Donc, Monsieur est particulièrement sur les dents. Il a fait de mauvais investissements, a eu les dents trop longues, s’est fait les mauvais ennemis. Il sent l’épée de Damoclès au-dessus de sa tête et cette dernière a beau dodeliner d’un côté à l’autre en espérant qu’elle tombera du bon côté, il sent que la chance du confirmé l’abandonne. Et slack, fin 2015, tout un tas d’uniformes débarquent dans ses antres. Maisons, casinos, bars de nuit ... Tout est fouillé, démonté, retourné. Rachel assiste, stoïque, à l’une des perquisitions. Dans sa robe rouge, sur son canapé blanc, en plein milieu de l’appartement immaculé, elle regarde droit devant elle tandis que les flics renversent meubles et tiroirs. L’esquisse d’un sourire aux lèvres, la vague glacée d’un soulagement déferlant dans ses veines bouillonnantes. Oh ! Elle n’y est pour rien ! Elle aurait voulu être de celles et ceux ayant contribué à la chute de Monsieur. Malheureusement, elle n’en a pas eu la trempe. Elle n’est est qu’un heureux dommage collatéral.
Lors de la mise en accusation, les chefs pleuvent : blanchiment d’argent, extorsion, crime en bande organisée, proxénétisme, tentatives de meurtres ... La liste est longue, preuve que le bureau du Proc’ y a passé quelques vies. Rachel reviendra tous les jours d’audiences, assistera à la décision du tribunal populaire. Coupable. Monsieur en prendra pour vingt ans. Elle quittera le tribunal sans un regard en arrière et ne reverra plus jamais son cher et tendre.
Le purgatoire L’intégralité des biens et acquis de Monsieur sont saisis. A priori, la seule solution restant à Rachel est de rentrer chez les Saqarh. Furieux de l’opprobre jeté par son gendre, le père n’aura pas attendu bien longtemps pour saisir ses meilleurs avocats et organisé le divorce. Déjà, il a en tête un nouveau prétendant. Après tout, elle n’a que vingt ans et un utérus en pleine forme. Sans compter que malgré les multiples interrigatoires, aucune complicité n’a pu être prouvée. Rien n’est perdu, donc. Sauf qu’à cette annonce, quelque chose d’étrange se produit. Rachel perd les pédales. Elle hurle et crache. Jamais, plus jamais, plutôt crever. Voilà, en substance, comment résumer son refus farouche de retourner dans les entrailles de cette mine infernale qu’est le mariage. Rachel n’en peut plus. Rachel se déchaîne. Plus jamais. Si sa mère et son jeune frère en sont effrayés, son père, lui, ne se montre nullement impressionné. Il menace. Lui rappelle que son consentement n’est qu’optionnel. Il lui coupera les vivres. Il la fera enfermée à l’asile. Il lui prendra tout, jusqu’à son nom s’il le faut. Et là, Rachel arrête de hurler. Non de peur. Elle n’aura plus jamais peur. De rien. De personne. Figée, elle se contentera de répliquer que ce nom, elle le lui rend. Volontiers, même. Et claquera la porte de la demeure familiale sans un regard en arrière.
Niàllan, son ami croupier, l’acceuille chez lui. Ce que chacun ignore, c’est que durant ces deux dernières années, c’est qu’elle n’est pas restée inactive. Elle a son propre compte en banque, alimenté par les larcins que le voleur a transformé en espèces sonnantes et trébuchantes. On est loin des millions qu’elle a connu, mais cela reste suffisant pour mener une vie confortable ... Quelques temps. Elle change de nom, prenant ce titre pompeux avec toute l’ironie qui la caractérise. Elle se fait discrète et oublier, même si elle ne doute pas qu’on la recherche de toute part. Ce sentiment d’être traquée la galvanise. Elle se teint en blonde, se fait engager dans l’un de ses casinos aux airs d’usine que fréquentent quelques grands noms en toute discrétion, mélangés à la plèbe touristique. Elle se montre une excellente croupière. Et elle s’imagine, enfin libre, indépendante, pour des années et des années à venir ... Un vrai délire, auquel, au fond, elle-même ne croit pas.
Résurrection Rachel sait ce que sont les Supers. Elle les voit aux infos, elle lorgne leurs publicités d’un oeil absent. Elle sait, aussi, ce qu’elle est. Si elle évite tant les contacts physiques et porte des gants, ce n’est ni par asociabilité, ni par coquetterie : elle voit des choses. Ces images l’effraient car, elles se réalisent. Et montent en puissance depuis qu’elle est libérée des chaînes maritales et familiales. Depuis cette scène dans la demeure Saqarh, surtout. Elle ne le maîtrise pas. Elle le rejette. A aucun moment, elle ne s’imagine en user d’une manière ou d’une autre, pour son profit ou celui de quelqu’un d’autre. Les rares fois où elle le fait, elle y prend un tel goût que cela en devient du dégoût. Pourtant, ce soir-là, son instinct prend le dessus. Elle repère les deux personnes à cause de leur attitude trop calculée pour l’endroit où ils se trouvent. Contrairement aux autres, elle sent qu’ils ne sont pas là pour s’amuser. Alors qu’ils sont à sa table, elle prend un risque : elle retire l’un de ses gants et ses doigts rentrent en contact avec ceux de l’un d’eux. Elle voit. Elle sait ce qu’ils s’apprêtent à faire. Ils sont plus nombreux. Ils ont l’intention de se glisser jusqu’au bureau central récupérer les données bancaires du casino. C’est un casse qui s’organise. Elle déglutit péniblement. Un autre contact : quinze minutes plus tard, une silhouette où s’épanouit une rose sanglante en pleine poitrine, l’alarme dont l’écho leur parvient de manière lointaine ... Elle craint que la suite soit pire. Bien pire. Savent-ils ce qu’ils font ? Probablement. Sont-ils au courant que les tours de gardes ont changé grâce au nouveau chef d’équipe engagé en toute discrétion ? Probablement pas. Elle presse l’index du faux joueur. Leurs regards se happent. Elle articule Ne faites pas ça. Ca va foirer. Arrêtez. Maintenant. Elle débite vite et avec précision. Reprend la partie. Sent l’oeillade lourde de l’homme posée sur elle. Finalement, il se lève. Les jeux sont faits. Elle expire. Sans s’en rendre compte, elle avait arrêté de respirer.
Accomplissement Elle ne connaît pas la femme qui vient sonner chez elle, deux jours plus tard. Magnifique blonde, élancée, qui n’a rien à faire dans ce quartier de Vegas à une heure aussi tardive. Elle se présente. On l’appelle Argent. Elle veut l’engager. Elle leur a sauvé la mise, au casino. Qu’elle n’essaie pas de lui mentir, Rachel, car l’autre sait qu’elle a un don. Elle sait tout de sa vie, de ce qu’elle a perdu et tout ce qu’elle peut lui faire gagner. Elle aura enfin une vie à elle. Loin d’ici. Avec toute l’adrénaline dont elle a besoin pour survivre. Rachel écoute sans ciller. Elle n’a que deux questions à lui poser : quand partent-elles et où ? Une seule condition : Niàllan vient avec elle. Elles se serrent la main. Le pacte est scellé. Direction Astoria, la ville des Supers. En quatre ans, Rachel y a fait son trou officieux : entre vols, manipulation et tables clandestines, la petite assistante en ressources humaines est en réalité une grande de ces ombres prêtes à vous dévorer.
Durant cette même période maritale sombre, chez les Saqarh, le vernis se fissure. Joshua, malgré le conditionnement, n’est pas à la hauteur. Joshua est d’ailleurs malade, mentalement parlant - et non pris en charge. Il n’ira pas au bout de ses « grandes études ». Il souffrira, beaucoup. Vers la fin, quand même, on aura tenté de l’aider. Une maison de repos. Mais le grand mal était fait. A l’automne de l’année 2014, Joshua disparaît. On le présume mort. Est-ce le cas ? Nul ne le sait encore aujourd’hui. Rachel avait beau n’être que très peu proche de son frère, elle en sera affectée. Sans pouvoir le montrer. La faiblesse, ni chez Monsieur, ni chez ses parents, n’est tolérée. A Vegas, on est là pour flamboyer !
Donc, Monsieur est particulièrement sur les dents. Il a fait de mauvais investissements, a eu les dents trop longues, s’est fait les mauvais ennemis. Il sent l’épée de Damoclès au-dessus de sa tête et cette dernière a beau dodeliner d’un côté à l’autre en espérant qu’elle tombera du bon côté, il sent que la chance du confirmé l’abandonne. Et slack, fin 2015, tout un tas d’uniformes débarquent dans ses antres. Maisons, casinos, bars de nuit ... Tout est fouillé, démonté, retourné. Rachel assiste, stoïque, à l’une des perquisitions. Dans sa robe rouge, sur son canapé blanc, en plein milieu de l’appartement immaculé, elle regarde droit devant elle tandis que les flics renversent meubles et tiroirs. L’esquisse d’un sourire aux lèvres, la vague glacée d’un soulagement déferlant dans ses veines bouillonnantes. Oh ! Elle n’y est pour rien ! Elle aurait voulu être de celles et ceux ayant contribué à la chute de Monsieur. Malheureusement, elle n’en a pas eu la trempe. Elle n’est est qu’un heureux dommage collatéral.
Lors de la mise en accusation, les chefs pleuvent : blanchiment d’argent, extorsion, crime en bande organisée, proxénétisme, tentatives de meurtres ... La liste est longue, preuve que le bureau du Proc’ y a passé quelques vies. Rachel reviendra tous les jours d’audiences, assistera à la décision du tribunal populaire. Coupable. Monsieur en prendra pour vingt ans. Elle quittera le tribunal sans un regard en arrière et ne reverra plus jamais son cher et tendre.
Niàllan, son ami croupier, l’acceuille chez lui. Ce que chacun ignore, c’est que durant ces deux dernières années, c’est qu’elle n’est pas restée inactive. Elle a son propre compte en banque, alimenté par les larcins que le voleur a transformé en espèces sonnantes et trébuchantes. On est loin des millions qu’elle a connu, mais cela reste suffisant pour mener une vie confortable ... Quelques temps. Elle change de nom, prenant ce titre pompeux avec toute l’ironie qui la caractérise. Elle se fait discrète et oublier, même si elle ne doute pas qu’on la recherche de toute part. Ce sentiment d’être traquée la galvanise. Elle se teint en blonde, se fait engager dans l’un de ses casinos aux airs d’usine que fréquentent quelques grands noms en toute discrétion, mélangés à la plèbe touristique. Elle se montre une excellente croupière. Et elle s’imagine, enfin libre, indépendante, pour des années et des années à venir ... Un vrai délire, auquel, au fond, elle-même ne croit pas.
Pseudo/prénom Birdy. Age La trentaine entamée Pays France. Commentaire Super contente de vous rejoindre Autres comptes - Crédits lux aeterna.
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[b]Madelaine Petsch[/b] @"Rachel Queen"
[b]Assistante RH ; voleuse ; organisatrice de tables clandestines[/b] + Gordian Knot @"Rachel Queen"
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