Make A Difference
-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

Un peu d'aide serait bienvenue | J. S.
Make A Difference :: 03 Astoria :: Southwood
Maya Wilcox
Maya Wilcox
salé comme un saucisson
Âge : 31 ans
Supers : Apparition de la peur
Occupation : Traductrice (espagnol, anglais, français) pour des indépendants & casse-cou à temps perdu
Habitation : Southwood, dans un grand studio au deuxième étage d'un immeuble d'une vingtaine de logements
Va aux réunions de We matter too
Un peu d'aide serait bienvenue | J. S. Tumblr_ny3b7tYwJl1uhtcnqo1_540
https://makeadifference.forumactif.com/t186-people-don-t-underst
Sam 3 Oct - 3:46 #
.
Un peu d'aide serait bienvenue
Josephine & Maya

Pour une fois que Maya ne grimpait dans un endroit où elle ne devrait pas être. Pour une fois qu'elle ne grimpait pas en fait, on porte plainte contre elle. Pourquoi ? À cause, sans grand surprise en fait, de son pouvoir. C'est tout de même une première. Il est vrai que la plupart du temps elle quitte rapidement dès qu'elle retrouver ses esprits, après de rapides excuses, pour éviter d'avoir la colère, ou toutes autres émotions, de la part de l'autre. Elle, elle a peur, aussi peur que la personne qu'elle a pu toucher, mais ce n'est pas une peur, ou une phobie, qu'elle entretient depuis des années. Et quand c'est une peur inconnue, insoupçonnée, c'est une surprise... mais ce l'est toujours pour elle. Elle est donc capable de reprendre ses esprits plus rapidement que l'autre. Là, elle a fui, après s'être excusée ; rien d'anormal. Le problème est qu'il la connaissait, en quelque sorte, même si elle ne s'en souvenait pas. En même temps, elle ne l'a vu qu'une fois et il ressemble à bien d'autre homme blanc de la mi-quarantaine, brun, yeux bruns, en costard, cravate qu'elle a pu voir un peu n'importe où. D'autant plus que cela date d'il y a peu de temps après son arrivée, soit il y a un peu plus d'un an. Il a été l'une des premières personnes à l'embaucher comme traductrice. Il voulait traduire son premier livre, qui ne fonctionnait pas en anglais, en espagnol, pour voir si ailleurs cela fonctionnerait. Ce qui a été le cas, devenant ainsi, soudainement, populaire aux États-Unis au cours de l'année. Son look étant un peu plus inoubliable, il n'est donc pas surprenant qu'il l'ait reconnu.

Peter McGrath, le nouvel auteur à succès vs l'ex cascadeuse qui a dû quitter son travail car c'était trop dangereux. Elle n'a pas trop cru la plainte, n'a pas compris non plus. D'autant plus qu'elle n'avait aucune idée que ses gants avaient des trous, surtout qu'elle sortait simplement du bus et n'avait rien fait de ses acrobaties habituelles. Elle lui a serré la main lorsqu'il l'a reconnu, alors qu'elle essayait de se rappeler de qui il était... et leur peau ont été en contact. Quelque temps plus tard, elle a dû demander conseil à We matter too, ne sachant pas trop quoi faire. On lui a parlé des démarches, des options qu'elle avait et elle a accepté de rencontrer une avocate qui allait peut-être l'aider. C'est donc d'une manière plutôt sombre qu'elle s'habille, elle aime bien les couleurs qui flashent, les dessins, qu'elle se se présente aux locaux, essayant de faire sérieuse. Elle a toujours ses tresses, ses tatouages et ses gants, mais ça, elle ne peut pas vraiment faire sans. On lui indique où aller puis quelques portes plus tard, elle cogne à une; quatre minutes environ avant le rendez-vous. Elle attend ensuite quelque instant et on lui dit d'entrer.  

« Bonjour, Maya Wilcox. » se présente-t-elle. Elle lui fait un sourire, mais ne montre pas les dents, elle est nerveuse et a ses pensées qui continuent de tourner. Elle referme la porte derrière elle et s'installe sur l'un des sièges en face de ce qui va peut-être être son avocate de ce qu'elle a pu comprendre. Peut-être. Si son cas est assez intéressant pour cela. Elle ne sait pas trop si elle veut être un cas intéressant ou non, tant qu'on l'aide, même si c'est juste en lui disant que ça devrait bien aller tout compte fait, que la plainte ne tient pas. Elle ne sait pas trop si elle est trop optimiste envers cela ou non, elle n'y connait pas grand-chose en droit. « On commence par quoi ? » Est-ce qu'elle doit demander ou bien si c'est l'avocate Sørensen qui doit le faire ? Elle ne sait pas.
Josephine Sørensen
Josephine Sørensen
Il va faire tout rang
Âge : 39 ans
Supers : Détecteur de mensonge
Occupation : Avocate spécialisé dans les affaires de Supers
Habitation : Burton Ridge
Un peu d'aide serait bienvenue | J. S. Ezgif.com-gif-maker_1
Un peu d'aide serait bienvenue | J. S. Ezgif.com-gif-maker
Un peu d'aide serait bienvenue | J. S. Tumblr_o8sf83Y1sl1rskel5o2_r2_250
https://makeadifference.forumactif.com/t806-better-call-jo
Sam 10 Oct - 16:18 #
.
Octobre 2020

Depuis que Josephine avait vu de ses propres yeux la véhémence des anti-supers, elle était plus que jamais convaincue de l'extrême importance de son travail. Cela n'avait fait que renforcer sa détermination à défendre leur cause. C'était d'ailleurs ce qu'elle était venue faire, ce matin-là, dans les locaux de l'association We Matter Too. Elle travaillait avec eux depuis quelque temps déjà, satisfaite de la liberté qu'on lui laissait concernant le choix des affaires à traiter. Celle-ci avait d'ailleurs concernée une clause entière du contrat qu'elle avait elle-même rédigée en leur proposant ses services. Un tarif avantageux en échange de l'aide d'une avocate réputée, spécialisée dans les affaires de super. Le marché était plus qu'équitable, il avait bien fallu qu'elle y trouve une contrepartie adéquate.

Le dossier de Maya Wilcox figurait parmi ceux ayant suscité son intérêt. Comme à son habitude, l'avocate avait demandé à rencontrée la jeune femme avant d'accepter - ou non, d'ailleurs - de plaider en sa faveur. Pour l'occasion, l'association lui prêtait un bureau, beaucoup trop restreint et inconfortable à son goût. Josephine détonnait dans cet environnement. L'allure fière, impeccablement coiffée, les ongles manucurés, dans un tailleur gris qui, bien qu'il fut hors de prix, n'avait rien de m'as-tu-vu. Elle avait misé sur la simplicité et l'élégance, comptant sur son aura pour bénéficier du respect qui lui était dû.

Lorsqu'on frappa à la porte, un mince sourire vint étirer ses lèvres. La jeune femme était ponctuelle, en avance même, une qualité fort appréciable. L'avocate se leva, et l'accueillit en toute bienveillance. - Mademoiselle Wilcox, entrez, je vous prie. Installez-vous. Elle ne lui fit pas l'offense de lui tendre la main, étant donné que ce geste lui valait aujourd'hui un procès. Ses yeux clairs scrutèrent le visage mat qui s'offrait à elle. Il lui sembla discerner un certain malaise, de la gêne peut-être. Ou bien de l'angoisse. Le sourire de Josephine s'élargit davantage en l'entendant entrer dans le vif du sujet. L'audace de ceux qui n'avaient pas de temps à perdre représentait une autre point positif en sa faveur. Josephine se rassit tranquillement en face de sa potentielle cliente. Le dossier de Maya était ouvert sur le bureau, d'un geste doux, autant qu'assuré, elle le referma sous ses yeux. - Voilà comment je procède. Je vais vous demander de me raconter ce qui vous est arrivé exactement ce jour-là. Je vous poserais ensuite une série de questions à laquelle je vous demande de répondre le plus honnêtement possible. Je veux savoir s'il nous est possible de travailler ensemble. J'enregistrerai notre conversation pour que mon assistant puisse tout dactylographier si j'accepte d'assurer votre défense. Dans ce cas, sachez que les frais de justice seront pris en charge.Tout ce que vous direz entre ces murs est et restera couvert par le secret professionnel. Cela signifie que la totalité de notre entretien restera confidentiel. Si cela vous convient, je vous laisse me raconter, en détail, les faits dont on vous accuse. Elle la fixa sans détour. Nul besoin de lui dire qu'elle pouvait également passer le pas de cette porte sans se retourner. Josephine représentait sa meilleure chance de s'en sortir. Il fallait être idiot pour l'ignorer. Or, l'avocate n'avait pas pour habitude de perdre son temps avec des idiots. - Je vous écoute, Maya. Nul jugement ne perçait dans sa voix ni son regard. Josephine était directe dans ses propos, mais douce dans son timbre de voix. Maya n'avait rien d'une criminelle à ses yeux, qu'elle ait, volontairement ou non, usé de son pouvoir sur son opposant.
Maya Wilcox
Maya Wilcox
salé comme un saucisson
Âge : 31 ans
Supers : Apparition de la peur
Occupation : Traductrice (espagnol, anglais, français) pour des indépendants & casse-cou à temps perdu
Habitation : Southwood, dans un grand studio au deuxième étage d'un immeuble d'une vingtaine de logements
Va aux réunions de We matter too
Un peu d'aide serait bienvenue | J. S. Tumblr_ny3b7tYwJl1uhtcnqo1_540
https://makeadifference.forumactif.com/t186-people-don-t-underst
Dim 18 Oct - 1:39 #
.

Un dossier est refermé et l'avocate se met à lui expliquer comment leur rencontre va fonctionner. Rien de bien compliqué au final. Maya ne voit aucun problème dans tout qui lui est dit. Elle hoche donc la tête et un instant plus tard, elle se met à parler. « Je sortais du bus, et quelqu'un m'a parlé quelque secondes après. Je l'ai pas reconnu sur le coup, j'ai traduis son livre l'an passé. J'ai eu le temps de l'oublier, on s'est vu juste une fois quand j'ai eu tout terminé. Je m'étais pas rendue compte que mes gants étaient brisés, j'ai dû mal les placer... euh, j'ai un tiroir de gants corrects et un autre à réparer... il m'a serré la main et on a vu sa peur. » Elle ne va pas en parler, pas comme cela. Une peur, c'est intime la plupart du temps. Et bien qu'elle se retrouve dans ce bureau et dans cette situation à cause de lui, elle ne va pas lâcher le morceau à moins d'y être obligée. « C'est quand que j'ai eu la mise en demeure que j'ai su qui c'était et que je me suis souvenue de lui : Peter McGrath... c'est un nouvel auteur à succès. » rajoute-t-elle. Peut-être qu'elle ne suit pas trop les livres ou les auteurs ou que ce n'est pas son style de lecture. De toute façon, si elle doit remettre le tout en contexte, autant le préciser. « J'me suis excusée et j'suis partie... j'ai eu le droit à toutes sortes de réaction et j'ai préféré pas être là quand il aurait retrouvé ses esprits. C'est pas la meilleure chose à faire, mais les insultes, les gifles, les cris... j'ai eu ma dose. » Plus quelques autres sortes de réactions, mais elle ne pense pas devoir préciser ce qui peut arriver quand quelqu'un a peur et doit aller à la toilette. C'est toujours navrant et elle n'a pas envie d'être témoin de cette sorte de scène trop souvent.

Elle garde le silence quelque instant, pense à ce qu'elle pourrait rajouter ou non. Un détail lui vient en tête. « C'est indiqué qu j'ai fait exprès... » Pourquoi elle ferait cela ? « J'pouvais pas savoir que j'allais tomber sur lui et encore moins que j'avais pris une mauvaise paire de gants. » Elle n'avait plus repensé à lui depuis son chèque, puis de temps à autre en voyant son nom sur des livres... sans se rappeler de son apparence. « Et... j'aime pas utiliser mon pouvoir. C'est pas agréable. Pas juste pour pour l'autre. J'ai des effets secondaires à chaque fois. Faut vraiment que la situation soit désespérée pour que je veuille l'utiliser pour y mettre fin. » Elle ne précise pas non plus ses effets secondaires, qu'est-ce qu'elle doit dire ou pas ? Qu'est-ce qui est utile ou non pour la blonde jeune femme ? Elle a parlé de détails, mais tout ce qu'il y a autour compte-t-il comme détail ? Elle va bien voir. « Et je pense que c'est tout... » Elle ne voit pas trop quoi rajouter, elle n'a plus qu'à attendre les questions de Josephine.
Josephine Sørensen
Josephine Sørensen
Il va faire tout rang
Âge : 39 ans
Supers : Détecteur de mensonge
Occupation : Avocate spécialisé dans les affaires de Supers
Habitation : Burton Ridge
Un peu d'aide serait bienvenue | J. S. Ezgif.com-gif-maker_1
Un peu d'aide serait bienvenue | J. S. Ezgif.com-gif-maker
Un peu d'aide serait bienvenue | J. S. Tumblr_o8sf83Y1sl1rskel5o2_r2_250
https://makeadifference.forumactif.com/t806-better-call-jo
Mar 20 Oct - 23:51 #
.
Josephine écouta avec une grande attention le récit de la jeune femme. À aucun moment, elle ne se permit de l'interrompre, gardant pour plus tard ses questions. De temps à autre, elle encourageait sa potentielle cliente d'une sourire bienveillant ou d'un léger acquiescement du menton. Raconter sa vie n'était pas, en soi, un exercice facile. Consciente de ce fait, elle mettait tout en œuvre pour instaurer un climat de confiance et non-jugement. Cependant, derrière cette apparence lisse et douce, l'avocate analysait les gestes, la posture, jusqu'au ton de la voix de Maya. En arrière-plan, toujours aux abois, sa capacité attendait de tressaillir à la moindre fausse note. Pas de mensonge ? Leur collaboration pourrait partir sur de bonnes bases.

- Bien, je vous remercie, Maya, lui dit-elle en toute simplicité. - Pourriez vous m'indiquer la nature exacte de la relation que vous avez entretenu avec Peter McGrath ? Le ton restait courtois malgré le sous-entendu évident. - Je ne suis pas là pour vous juger, quoi qu'il se soit - ou non - passé. J'ai simplement besoin que vous portiez à ma connaissance le moindre élément que l'on pourrait utiliser contre vous. Plus j'en saurai, plus je pourrais comprendre pourquoi cet homme a décidé de vous attaquer en justice. De là, il ne lui resterait plus qu'à faire son travail et à démanteler minutieusement le dossier du plaignant. Si pour ça, elle devait le traîner lui, ou un témoin, dans la boue, l'avocate n'aurait aucun scrupule.

- Qu'avez-vous vu quand vous l'avez touché ? Quelle était sa peur ? Ce point était essentiel. Josephine déciderait ensuite s'il était judicieux de faire usage de cette information et comment elle le ferait. Elle patienta le temps qu'on lui réponde avant de reprendre. - Quels sont les effets secondaires de votre pouvoir ? Ils ont l'air d'être... Elle marqua un temps d'arrêt, comme si elle cherchait ses mots alors que ce n'était nullement le cas. - lourds à porter. Ses yeux clairs se rivèrent franchement dans le brun des siens.

- J'ai bien conscience que répondre à mes questions peut vous paraître pénible ou absurde. Sachez que je ne les pose que dans le but de vous aider. Josephine se redressa. - Selon la loi, c'est au plaignant d'établir la preuve irréfutable de votre culpabilité. Malheureusement, par les temps qui courent, certains juges font preuve de préjugés à l'égard des supers. Je ne compte pas simplement vous éviter une condamnation, mademoiselle Wilcox, j'ai l'intention de réduire en cendres l'accusation en démontrant que vous venez de me dire l'exact vérité. Ils vont probablement se retrancher derrière un autre motif en se basant sur le préjudice psychologique subi par monsieur McGrath pour vous faire passer pour une inconsciente. Ils diront peut-être même de vous que vous êtes dangereuses, qu'il faudrait vous surveiller. Si nous parvenons à prouver que l'usage de votre capacité est tout aussi néfaste pour vous, leur plan de secours tombera, lui aussi à l'eau. Elle lui adressa un sourire énigmatique. Sous le vernis de politesse, Josephine savourait le frisson du combat à venir.
Maya Wilcox
Maya Wilcox
salé comme un saucisson
Âge : 31 ans
Supers : Apparition de la peur
Occupation : Traductrice (espagnol, anglais, français) pour des indépendants & casse-cou à temps perdu
Habitation : Southwood, dans un grand studio au deuxième étage d'un immeuble d'une vingtaine de logements
Va aux réunions de We matter too
Un peu d'aide serait bienvenue | J. S. Tumblr_ny3b7tYwJl1uhtcnqo1_540
https://makeadifference.forumactif.com/t186-people-don-t-underst
Ven 30 Oct - 0:29 #
.
Maya n'est pas habituée de parler autant, elle préfère les gestes aux mots. Elle se doute bien qu'elle ne peut pas tout mimer, cela serait encore plus compliqué et cela prendrait bien plus de temps. Après avoir terminé ce qui ressemble à un monologue, l'avocate la remercie, continuer d'expliquer et pose des questions. « C'est cette situation qui est ridicule... enfin, qu'on porte plainte. » Pas Josephine et elle dans cette pièce. C'est à cause de la plainte qui amène cela. En espérant qu'elle ne l'aille pas insulter en croyant qu'elle la traitait de ridicule. Elle ne pense pas toujours avant de parler.  « J'ai travaillé pour lui l'an passé pour traduire son roman en espagnol. Il a posté une annonce sur internet, j'ai répondu rapidement, il m'a choisi, m'a envoyé la version Word. J'lui ai envoyé quelques extraits pendant traduction, et une fois terminé, il a voulu vraiment me rencontrer  pour m'remercier et m'payer complètement. On a pris un café et... euh.. une pâtisserie j'pense. Je l'ai pas revu depuis. Je l'avais même oublié et je l'ai pas non plus reconnu quand qu'on s'est recroisé. » Elle ne sait pas trop si elle devait être aussi précise, mais au moins comme cela, c'est clair.

Elle veut ensuite savoir de quoi il a peur. Elle reste un moment silencieuse, sachant très bien que cela ne risque pas d'être pris très au sérieux. Elle se lance quelque instant plus tard. « Il... il... on a peur, j'ai toujours la même peur, des... » Elle soupire. Ce n'est pas une peur très impressionnante peu importe comment elle pourrait le sortir. « Des... poupées bout'choux. » Elle frissonne, malgré elle. Y penser lui à faire revoir ce à quoi elles ressemblent. Un sourire un peu moqueur apparaît, elle a peur, mais elle ne vit pas avec depuis des années, ce n'est pas la même chose. « De ce que j'ai pu voir, sa sœur lui aurait joué un tour en mettant toutes ses poupées autour de lui avant qu'il se réveille. » Est-ce la vérité ? Elle ne sait pas. C'est ce qu'il croit être la vérité à propos du début de sa peur. Certains revivent le moment, ce qui peut amener des lumières et des explications, d'autres vivent la situation sans aucun autre contexte. Ça doit dépendre de comment ils ont développé leur peur, d'à quel point cela peut les obséder. Pour l'auteur, c'est une peur qui est assez particulière, il doit avoir peur que cela se sache. Pourquoi il ne le lui a juste pas demandé au lieu d'attirer l'attention de cette façon ? Enfin, peut-être. Elle ne sait pas trop. Tout va dépendre de l'avis de l'avocate en face d'elle.

Elle hoche ensuite la tête. Lourds à porter oui. « Déjà, j'ai la même peur que la dernière personne qui est entrée en contact avec mes mains. Alors ça peut être inattendu... une fois j'ai dû demander à ce qu'on cache les aiguilles chez moi car j'en avais peur... et quand c'est le vertige, j'peux plus faire de parkour et comme j'adore ça c'est une torture... » C'est le plus facile à gérer tout de même. « Ensuite, je fais des cauchemars. Tout ce que j'ai pu voir se mêle et... ça me réveille, je cris, j'arrive pas à très bien dormir. Mes nuits complètent sont très rares. Et j'peux même pas prendre de somnifère, ça les empire, pareil quand je prends de l'alcool, un verre ou deux. J'ai fait toutes sortes de tests au début, c'est pire avec la drogue. » Elle n'en a jamais été une très grande consommatrice, mais elle était prête à tout pour que cela se calme, ce qui n'a pas fonctionné. « Du coup j'suis souvent fatiguée, alors je m'endors facilement... j'ai arrêté de conduire à cause de ça, c'était trop dangereux. Je perds la carte complètement parfois, j'sais plus où je suis, ce que je fais, j'ai des drôles de manies... parfois ça va même jusqu'à des cauchemars éveillés et ça peut durer quelques jours. Alors... non j'utilise pas mon pouvoir juste comme cela. Je l'ai déjà utilisé quand c'était la seule solution et je me bats très bien alors... » Elle pince ses lèvres l'une contre l'autre, cligne des yeux, prend une grande respiration. Ce n'est jamais facile pour elle de parler de cela. Surtout à cause des regrets et parce qu'elle n'aime pas son pouvoir. « J'suis tout de même contente que ce soit juste les mains maintenant. Quand il est apparu, c'était n'importe où... et là éviter tout contact c'est vraiment difficile. » Surtout quand on essayait de l'aider et de comprendre au début. « Et... » Elle lève ses mains, montre ses gants. « C'est pas génial quand il fait chaud, et pouvoir toucher quelqu'un avec mes mains ça me manque... » termine-t-elle.
Josephine Sørensen
Josephine Sørensen
Il va faire tout rang
Âge : 39 ans
Supers : Détecteur de mensonge
Occupation : Avocate spécialisé dans les affaires de Supers
Habitation : Burton Ridge
Un peu d'aide serait bienvenue | J. S. Ezgif.com-gif-maker_1
Un peu d'aide serait bienvenue | J. S. Ezgif.com-gif-maker
Un peu d'aide serait bienvenue | J. S. Tumblr_o8sf83Y1sl1rskel5o2_r2_250
https://makeadifference.forumactif.com/t806-better-call-jo
Mar 3 Nov - 22:39 #
.
Ainsi la nature de la relation entre l'accusée et le plaignant s'en était tenus à une dimension strictement professionnelle. Peut-être monsieur McGrath avait-il espéré davantage puisqu'il l'avait invité pour la rencontrer de visu après qu'elle ait terminé sa traduction. - Vous a-t-il paru en attendre davantage de votre part ? Elle avait besoin de le savoir. Si c'était à un soupirant éconduit qu'elles avaient à faire, mieux valait le reconnaître tout de suite. Ils étaient les plus facile à faire craquer lors des entretiens préalables.

L'avocate l'interrogea ensuite sur la peur. L'angoisse ressentie par son interlocutrice était palpable. Elle se corrigea d'ailleurs, s'incluant par un "on" des plus révélateurs. Silencieuse, l'avocate l'écouta jusqu'au bout. Cette peur avait de quoi étonner. Elle n'en laissa néanmoins rien paraître, haussant à peine les sourcils quand elle fut nommée. Des poupées... De simples jouets pour enfants. Cela fit entrer un nouveau paramètre, à prendre en compte, pour comprendre les motivations de l'accusation. La honte, la crainte d'être jugé. Deux émotions capables de transformer le plus doux des agneaux en affreux loup aux dents pointues. Josephine esquissa un sourire. Il lui serait facile d'utiliser cette information pour désarçonner leur adversaire et le contraindre à battre en retraite.

Religieusement, elle écouta la description des effets secondaires de la capacité de la jeune femme. Son regard se teinta d'une compassion nullement feinte. - J'imagine comme cela doit être complexe à gérer au quotidien. Elle lui laissa le temps de reprendre son souffle, évitant de s'impliquer émotionnellement en imaginant ce que représenterait pour elle la perte du toucher. Josephine avait pour habitude d'ériger une barrière solide, presque palpable, entre ses propres ressentis et sa conscience, lorsqu'elle travaillait. S'empêcher de ressentir la détresse de ses clients ne l'empêchait nullement de faire preuve d'empathie. Reconnaître les difficultés d'autrui n'impliquait pas nécessairement de les faire siennes.

- Mademoiselle Wilcox, vous sentiriez vous capable de répéter cela devant une cours ? J'ai bien conscience qu'exposer ainsi votre vulnérabilité serait délicat. D'autant plus que je vous demanderais de vous montrer sensible et fragile. Croyez-moi, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour que nous n'en n'arrivions pas là. Cependant, votre témoignage pourrait jouer en votre faveur et achever de convaincre que vous n'aviez aucune intention d'utiliser votre don sur le plaignant. Joséphine parlait lentement. Elle pesait chacun de ses mots avant de les prononcer. Cette fois encore, elle marqua une pause avant de reprendre. - Si j'accepte de prendre en charge votre dossier, vous devez savoir que je ne suis pas réputée pour faire dans la demi-mesure. Il est probable que nous n'allions jamais jusqu'au procès et que je parvienne à négocier un accord, peut-être même en votre faveur. Sans lui faire plaisir, cette perspective serait peut-être rassurante. - Mais, pour cela, sachez également que je suis prête à rouler monsieur McGrath dans la boue, à le pousser dans ses retranchements et le confronter à ses propres faiblesses. En d'autres mots, je n'hésiterais pas un seul instant à détruire cet homme si cela me permet de vous tirer d'affaire. Peu m'importe qu'il pense sincèrement que vous ayiez agi intentionnellement et qu'il soit seulement dans l'erreur. C'est la sienne. Il ne vous la fera pas payer. Josephine comptait mener une guerre durant laquelle, tous les coups seraient permis. Ce n'était pas seulement une défense qu'elle préparerait, mais une attaque. Cette perspective la réjouissait d'avance.
Maya Wilcox
Maya Wilcox
salé comme un saucisson
Âge : 31 ans
Supers : Apparition de la peur
Occupation : Traductrice (espagnol, anglais, français) pour des indépendants & casse-cou à temps perdu
Habitation : Southwood, dans un grand studio au deuxième étage d'un immeuble d'une vingtaine de logements
Va aux réunions de We matter too
Un peu d'aide serait bienvenue | J. S. Tumblr_ny3b7tYwJl1uhtcnqo1_540
https://makeadifference.forumactif.com/t186-people-don-t-underst
Mar 10 Nov - 2:28 #
.
Une nouvelle question est posée et Maya n'a même pas besoin d'y penser pour pouvoir y répondre : elle secoue la tête. « Non. » Un simple mot parce qu'elle est certaine. Autre chose ? Elle n'a pas perçu de tentative de drague de sa part, juste un air appuyé sur ses cheveux et sur ses gants, mais cela, elle a bien l'habitude. Elle était plus au moins habillée comme aujourd'hui puisque c'était une rencontre professionnelle, alors ses tatouages n'étaient pas visibles non plus. Il était trop concentré sur son livre pour se concentrer sur autre chose. Elle explique ensuite la peur, puis les effets de son pouvoir. Elle essaie de ne rien oublier, mais il y en a tant. Elle a sûrement oublié quelques petits détails, mais elle ne pense pas que cela va empêcher Josephine de comprendre à quel point tout cela lui pèse et qu'elle n'utilise pas son pouvoir pour s'amuser. De nouveau, pas d'interruption et elle ne pense pas voir de jugement dans le regard de l'avocate. Elle écoute, réagit même à peine à l'annonce de la peur. Elle ne sait pas trop si c'est du professionnalisme ou si elle en a rien à faire et que l'important pour elle c'est d'avoir quelqu'un à défendre même si elle trouve le tout stupide ou encore qu'elle exagère. Elle hoche ensuite la tête, assez complexe. Pas tous les jours, mais la majorité du temps. Trop souvent de toute façon.

L'avocate reprend la parole un instant plus tard. Elle hoche la tête, écoute. « Sensible et fragile ? J'pense être capable de dire cela devant une cour, mais je devrais en rajouter ? J'veux dire... c'est ma vie, j'ai eu envie de pleurer, mais j'me vois pas trop me forcer. Ça sonnerait faux. » Elle trouve dans tous les cas. Elle préfère demander, elle a peut-être autre chose en tête. « J'espère qu'on va pas se rendre jusque là tout de même... » Surtout pour quelque chose d'aussi... petit. Enfin, il est vrai que bien qu'elle trouve son pouvoir chiant et pas pratique du tout, pour elle c'est normal. Elle n'a pas trop eu le choix de s'habituer, d'apprendre à vivre avec. Elle ne comprend donc pas complètement pourquoi il en a fait tout un drame. Elle ne comptait pas le dire ou encore en tirer quelque chose. C'est lui qui en faisant cela risque de faire découvrir son secret à tout le monde. Il risque d'amener de la publicité, de l'attention, ce qui ne serait jamais arrivé s'il n'avait pas porté plainte. Une entente à l'amiable lui conviendrait parfaitement. Surtout si quelque chose de plus important se fait, tout le monde va savoir sa peur et elle ne pense pas que c'est ce qu'il souhaite. « Tant que ça va pas au procès peu importe c'que j'en tire. » Elle ne demande pas de l'aide pour de l'argent, mais pour éviter que cela aille aussi loin pour pas grand-chose ; à ses yeux.

Nouveau mouvement de bas en haut pour indiquer qu'elle a compris... ce qui lui fait penser à un autre détail qui pourrait l'amener dans la boue. « Il y a quelques mois quand il y a eu tous ces trucs étranges... on m'a jeté de la poussière et j'en ai respiré. On est supposé faire un film avec ça... » Elle arrête de parler, songeuse et secoue a la tête. Ce n'est pas le sujet. « Et mon pouvoir a changé. Je pouvais voir la peur de plusieurs personnes en même temps via les pensées. J'ai passé quelque temps chez EVA en isolement après le temps d'me remettre de ça. » Peut-être que cela pourrait se transformer en prise volontaire, mais il y a eu des témoins, alors elle ne pense pas. Elle pense tout de même que de le lui faire savoir est important.
Contenu sponsorisé
#
.