Dans un éclat de rire, Charlie repoussa le brun qui tenait son téléphone à bout de bras, à moitié vautré sur elle dans le canapé pour qu'elle ne puisse pas bouger. Leur manège durait depuis cinq bonnes minutes, et n'avait pour unique raison que le choix du resto qui viendrait les livrer pour ce soir à l'appartement de la métisse. La jeune femme ne voulait entendre parler que de plats vegans, évidemment, quand son petit ami la titillait en invoquant mille et une excuses pour commander ailleurs, dans le seul but de l'embêter. Pour reprendre le dessus, elle dut user d'un stratagème bien peu subtil qui consistait à caresser le corps du jeune homme, à enflammer ses sens jusqu'à percevoir la faille et en profiter. Dès qu'il fut éloigné, elle se jeta sur lui pour récupérer son bien et s'échappa au milieu du salon, agrémentant sa victoire d'une petite danse assortie.
Tais toi maintenant !
Elle maintint une distance de sécurité entre eux à l'aide d'un coussin qu’elle agitait vaillamment dès qu'il faisait mine de bouger, passant sa commande d'une voix trop amusée pour être sérieuse. Heureusement pour elle, elle était connue de son interlocuteur, habitué à livrer chez la demoiselle depuis un bon moment... Quand elle eut raccroché, Charlie savoura son triomphe en narguant le brun de quelques mouvements sensuels juste en face de lui, avant de finir par rejoindre ses bras et l'embrasser fougueusement. Pour une raison totalement incompréhensible, ils réussirent à ne pas aller plus loin et à demeurer sages, lovés l'un contre l'autre devant quelque série lancée sur la télé de la bouclée. Pepperonni s'installa à leurs pieds, profitant d'un bout du plaid qui les recouvrait...
Le vieil interphone résonna dans la pièce une vingtaine de minutes plus tard. La jeune femme déposa un baiser sur la joue d'Audrain et s'extirpa de sa place bien confortable en s'étirant et en étouffant un bâillement de sa main. Puis elle attrapa son sac et son porte-monnaie, avant d'afficher une moue perplexe.
Merde, je pensais avoir le compte. Tu as cinq dollars ?
Tais toi maintenant !
Elle maintint une distance de sécurité entre eux à l'aide d'un coussin qu’elle agitait vaillamment dès qu'il faisait mine de bouger, passant sa commande d'une voix trop amusée pour être sérieuse. Heureusement pour elle, elle était connue de son interlocuteur, habitué à livrer chez la demoiselle depuis un bon moment... Quand elle eut raccroché, Charlie savoura son triomphe en narguant le brun de quelques mouvements sensuels juste en face de lui, avant de finir par rejoindre ses bras et l'embrasser fougueusement. Pour une raison totalement incompréhensible, ils réussirent à ne pas aller plus loin et à demeurer sages, lovés l'un contre l'autre devant quelque série lancée sur la télé de la bouclée. Pepperonni s'installa à leurs pieds, profitant d'un bout du plaid qui les recouvrait...
Le vieil interphone résonna dans la pièce une vingtaine de minutes plus tard. La jeune femme déposa un baiser sur la joue d'Audrain et s'extirpa de sa place bien confortable en s'étirant et en étouffant un bâillement de sa main. Puis elle attrapa son sac et son porte-monnaie, avant d'afficher une moue perplexe.
Merde, je pensais avoir le compte. Tu as cinq dollars ?