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Kick ass - Ilya & Nora
Make A Difference :: 03 Astoria :: Southwood
Nora Williams
Nora Williams
5 pièces d'or et un sandwich au poulet
Âge : 29 ans
Supers : Chimera peut créer l'illusion d'à peu près tout et n'importe quoi. Pourvu qu'elle l'est déjà vu. Durant un court laps de temps, elle peut créer un objet, une animal voire une personne. A de rares fois, elle a pu plonger des personnes dans un décor totalement différent, au point de lui faire oublier ce qu'il y a réellement autour. Mais cette capacité lui prend beaucoup trop d'énergie. Les rares fois où elle a dû l'utiliser, elle y a été contrainte pour sauver sa peau et a mis des jours à s'en remettre. Elle reste donc sur des choses simples et plausibles, qui ont d'ailleurs parfois plus d'effets qu'une grosse mise en scène. Inutile d'en faire des caisses pour être crédible, elle l'a bien compris. Nora reste cependant prudente : à trop jouer, ce pouvoir pourrait certainement la rendre plus folle qu'elle ne l'est déjà.
Occupation : Ecrivain
Habitation : Hillcrest Heights
Queen of the ashes
Sam 31 Oct - 13:06 #
.
KICK ASS
Je vois l'éditeur s'arracher les cheveux et desserrer le nœud de sa cravate, désespéré.

« Il n'a ni accepté les pots de vin, ni le sexe avec toi. On aurait pu l'avoir, lui faire croire que tu couchais avec lui avec tes pouvoirs, le prendre en vidéo et le faire chanter. Mais il a tout refuser. S'il parle, ta carrière est foutue et je perds tout, TOUT »

Je lève les yeux au ciel. Ce qu'il est dramatique. Je lime mes ongles, mes longues jambes par dessus l'accoudoir de ma chaise, donnant l'air de n'avoir rien écouté.

« Je crois qu'il est temps pour moi de quitter cette vie. »

Il retire ses chaussures et court à la fenêtre la plus proche, tandis que les employés de la maison d'édition tentent de le retenir. Il revient, démoralisé, tandis que je souffle sur mes ongles pour retirer la poussière.

« Je m'en occupe, idiot, dans deux jours, on entendra plus parler de cette histoire. »

***

J'avais passé quelques coups de fil à des gens pas nets que je connaissais depuis maintenant un moment. L'avantage d'avoir été orpheline c'est que des paumés, j'en connaissais un tas, qui pouvaient me donner ce que je voulais. J'avais fini par avoir une adresse à Southwood : il passerait à cet endroit à un moment très précis. Très bien. J'avais l'impression de jouer à James Bond, en plus sexy.

J'avais mis mon plus beau manteau et ma plus belle robe Versace, très mauvaise idée vu le quartier. J'avais peur pour mes Louboutins, mais comme on dit, on obtient rien sans se salir les mains. Ainsi, j'attendais près d'une poubelle que l'homme veuille bien se pointer. Je lorgne un chat qui me fixe, un sac à puces que je rêve de dégager à coup de pied au cul.

Finalement, je vois un homme non loin de moi qui s'appuie sur un mur pour fumer une cigarette. Je m'approche lentement, suivant mon instinct. C'est la coupe mulet qui me dit que ce mec doit forcément tremper dans des affaires pas nettes.

« Ilya, n'est-ce pas ? »

Je tends une main parfaitement et sobrement manucurée, affichant un sourire en coin qui disparaît presque aussi vite qu'il est apparu.

« Nora Williams, enchantée, j'aurais un boulot pour vous. »

Je sors une énorme liasse de billet que je fais mine de compter devant lui, prenant tout mon temps pour qu'il lorgne dessus. J'en sors un billet que je lui glisse dans sa poche.

« Un petit avant-goût, je vous donne tout le reste pour casser la gueule d'un connard, ça vous dit ? Je lui ai donné rendez-vous pas loin d'ici dans dix minutes. »

Je le regarde impassible et lève un doigt pour ajouter.

« Votre visage sera parfaitement dissimulé grâce à mon pouvoir. Croyez-moi, un vrai connard, il mérite amplement de perdre les dents de devant. »
(c) AMIANTE

Ilya Dmitriev
Ilya Dmitriev
Kéké des villes
Âge : 26 ans
Occupation : Vendeur de rêve ( dealer ) et homme à tout faire ( malfrat type petite frappe )
Habitation : Southwood
Kick ass - Ilya & Nora Echange
C L O P E A D D I C T

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Dim 1 Nov - 4:09 #
.
KICK ASS


Adossé contre la carcasse d’un vieil immeuble, Ilya fume sa clope, patiemment. Il attend un signe, quelque chose qui le sortira de ce suspens affreux qui depuis déjà plus de vingt minutes le hante. D’ailleurs, qu’est-ce qu’il attend ? Qui ? Il ne sait pas lui même. C’est le pote d’un pote qui lui a fait partager ce plan foireux, un espèce de rencard hors-la-lois avec un type qui pourrait lui lâcher pas mal de cash - balancer ses poings sur la gueule d’un inconnu pour quelques dollars, ça ne se refuse pas ! Il ne s’est pas posé plus de question en acceptant ce job, d’ailleurs plutôt quotidien pour lui. Ca lui rappelait même avec émotion ce seul et unique mois pendant lequel il avait pu jouer les videurs de boite : le taff n'était certes pas déclaré, mais au moins, ça lui avait permis de se passer les nerfs. Bref.

Il avale une nouvelle bouffée de cigarette, se remplissant les poumons comme si c’était la dernière. Une voix lui parvient alors du bout de la rue, plus aiguë qu’il ne l’aurait imaginé. Histoire d’avoir l’image et le son, il se tourne, l’air désabusé, prêt à envoyer balader une passante perdue - ou peut-être une ex, vu qu’elle semble connaître son prénom. Mais aucune insulte ne roule sur sa langue alors que ses yeux se posent sur un visage étrangement familier. Il aurait affectivement adorer que ce soit une de ses conquêtes, mais cette demoiselle, il la connaît d’ailleurs : du petit écran - ou plus exactement par le biais d’une poignée de vidéos scandaleuses postées sur Guardtube. Il s’étouffe, tousse et se racle la gorge, tâchant de ne pas avoir l’air plus idiot qu’il ne l’est déjà. Mais bon, est-ce qu’au final, c’est vraiment de sa faute ? Quand on s’appelle Nora Williams, la moindre des chose c’est de prévenir avant de se présenter - sinon, on cause ce genre d’incident.
Mais bon, une chose l'amuse au moins dans cette histoire : c’est qu’il se retrouve à faire le travail d’une super ! Il ne s'en plain pas pour autant, au contraire, cette pensée éveille en lui un certaine fierté mal placée. Et puis, Nora Williams est peut-être la seule vendue qu’il peut blérer à Astoria ( Il apprécie son “franc parlé”. ), - ce service grassement payé, il le lui rend avec plaisir.
il se redresse donc, tâchant de retrouver une peu de contenance ( et de sérieux ).Mais la liasse de billets qu’elle déploie devant ses yeux et un coup de plus asséné à son petit jeu de loubard : abasourdie, il ne peut s’empêcher de regarder les figures défiler. Celle qu’elle glisse dans une de ses poches, en revanche, lui fait l’effet d’un véritable coup de jus - cet élan de motivation lui rend son sourire et sa malice.   — Te sens pas obligée de me vouvoyer, j’travail pas dans une banque.

Il la regarde de la tête au pied, plus curieux que du genre reluqueur, acquiesçant silencieusement à ce choix audacieux de tenue - lui qui a tendance à se moquer des bourgeoises, l’accoutrement de son nouveau patron lui donne un petit air d’Elvira Hancock qu’il ne peut qu’apprécier. — Casser la gueule d’un con, bien sûr que ça me va. T’as pas besoin de te justifier, l’argent suffit.” Il sourit d’une façon presque inquiétante, présage des violences à venir. Peu importe sur qui il tape au final, quand c’est un contrat, on ne demande pas ! De toute façon, tout cela importe peu, visiblement, Chimera s’occupe de tout : elle lui offre même le luxe de l’anonymat ! — Si tu me donnes une apparence sympa, je te ferais peut-être même un prix.” Comme s’il pouvait fixer le tarif…

Il prend une dernière bouffée de cigarette avant d’en sortir une nouvelle de son paquet dans un geste presque mécanique, proposant au passage à son employeur de se servir. — Alors, comment tu veux faire ça ? J’ai cru comprendre que tu voulais que je lui fasse avaler ses dents, mais à part ça, t’as d’autres exigences ? Du genre fracture du tibia, blessure incapacitante, et catera… Si tu veux que ce type arrête de te faire chier pour de bon, j’peux aussi faire en sorte qu’il reste un p’tit moment à l’hosto.” Des volutes de fumées planent au dessus de sa tête, danseuses aériennes aussi belles qu’éphémères. — Si tu veux regarder, ça me pose pas non plus de problème.

© Vanka
Nora Williams
Nora Williams
5 pièces d'or et un sandwich au poulet
Âge : 29 ans
Supers : Chimera peut créer l'illusion d'à peu près tout et n'importe quoi. Pourvu qu'elle l'est déjà vu. Durant un court laps de temps, elle peut créer un objet, une animal voire une personne. A de rares fois, elle a pu plonger des personnes dans un décor totalement différent, au point de lui faire oublier ce qu'il y a réellement autour. Mais cette capacité lui prend beaucoup trop d'énergie. Les rares fois où elle a dû l'utiliser, elle y a été contrainte pour sauver sa peau et a mis des jours à s'en remettre. Elle reste donc sur des choses simples et plausibles, qui ont d'ailleurs parfois plus d'effets qu'une grosse mise en scène. Inutile d'en faire des caisses pour être crédible, elle l'a bien compris. Nora reste cependant prudente : à trop jouer, ce pouvoir pourrait certainement la rendre plus folle qu'elle ne l'est déjà.
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Queen of the ashes
Jeu 5 Nov - 14:03 #
.
KICK ASS
Il s'étouffe en me voyant. Il a l'air de me connaître visiblement. J'affiche une mine encore plus désabusée qu'à l'habituelle – est-ce possible ? Comment est-ce qu'il peut casser la gueule d'un mec s'il s'étouffe en me voyant ?

Il a au moins l'air motivé par l'argent à en voir sa tête lorsque je lui présente la liasse de billet. L'agent motive toujours et j'ai espoir que le mec perde une dent au passage. Le tutoyer, parfait, c'est sûr qu'il ne ressemble pas à mon banquier M. Walsh qui passe son temps à me demander ce que je fous de mon argent. Ce qui m'arrache un très léger sourire presque imperceptible.

« L'argent suffit » quel doux bruit dans mes oreilles. Peut-être qu'Audrain n'avait finalement pas si tort, quand il faisait ses allusions sur le fait que j'étais une conne de bourgeoise. Le sourire d'Ilya est presque inquiétant, je lève un sourcil en me demandant quel scenario peut bien se passer dans sa tête. Tant que ça arrange mes affaires.

« Dis moi quelle tête tu veux, Chuck Norris, et ce sera fait. »

J'attrape une cigarette qu'il me tend et la porte à mes lèvres. Après l'avoir allumée, j'en tire une longue bouffée que j'expire au dessus de nous. Il me demande ce que j'attends de lui. Un œil, je serais bien tenté de lui demander. J'ai une fascination pour les yeux, c'est si utile et fragile à la fois... Je me demande même quelle texture ça a une fois en main. Est-ce que c'est visqueux ? J'aimerais parfois faire comme dans Kill Bill et arracher l’œil dans coup de main, comme ce serait surprenant !

« Je laisse libre champ à l'artiste, tout ce que je veux, c'est un petit séjour à l'hôpital et surtout... »

Je prends ma cigarette entre deux doigts et approche dangereusement mon visage du sien.

« Pas d'étranglement, c'est la seule chose sur laquelle je serais intransigeante. Et bien sûr que je veux tout voir, ce n'est pas un petit cassage de gueule qui va m'impressionner, j'ai vu pire. »

Oui, comme mon père. Je lui adresse un sourire énigmatique en tendant un bras pour lui montrer le chemin à suivre. J'attends qu'il avance pour le reluquer par dessus mes lunettes de soleil, avant de les retirer complètement. On ne m'avait jamais dit qu'un mulet était aussi sexy de dos.

Je le rejoins d'un pas assuré. Je hâte de voir le visage tuméfié de ce connard. Je suis presque comme un enfant qui a hâte d'ouvrir ses cadeaux de Noël. C'est un peu terrifiant, certes, mais j'ai un rapport à la violence différent de celui des autres. Mettez-vous à ma place ! Nous marchons quelques minutes avant d'arriver dans une ruelle en cul de sac. Qui est l'idiot qui accepterait de se ramener ici ? Il faut dire que je lui ai juste donner l'adresse en lui disant que je voulais m'excuser. Les gens rêvent toujours de me voir m'écraser. Il s'est peut-être dit que j'étais qu'une jeune conne et qu'il n'a rien à craindre. Il doit même certainement croire que le grand méchant loup sera lui, ce soir.

« Ne le rate pas, je veux qu'il se souvienne toute sa vie ce que c'est que de vouloir me faire mordre la poussière. »
(c) AMIANTE

Ilya Dmitriev
Ilya Dmitriev
Kéké des villes
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Sam 7 Nov - 19:39 #
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KICK ASS


Elle a du répondant, C’est sûr. Une main de fer dans un gant de velours, chacun de ses gestes est emprunt d’une certaine poésie, une grâce qui dénote avec le venin qui roule sur sa langue et les orages qu’elle a dans le regard. Elle ne demande pas, elle ordonne,  la gueule fumante alors qu’elle s’approche toujours plus prêt, montrant qu’elle ne craint pas même celui qu’elle emploie. En tout cas, le message est clair : c’est elle qui dirige  - Et pour une fois, Ilya joue le jeu. Il faut dire qu’il y a quelque chose étrangement agréable dans tout ce petit manège qui se met en place : le chaos répond à l’appel de la vengeance, concert inquiétant qui se joue dans cette ruelle.
Il ne perd pas son sourire, au contraire, il s’élargit - mais il n’est plus aussi moqueur qu’auparavant. Confession livrée en un rictus, il semble apprécier la sévérité de la demoiselle. Il penche d’ailleurs la tête sur le côté, l’écoutant avec patience, comme pour voir sous un nouvel angle ces yeux noirs et leur regard menaçant .— C’est noté. ”  Un peu de fumée quitte ses poumons, véritable nuage qui s'épaissit au dessus de leur tête ( mauvais présage ? ). Vu la liasse qu'elle balade sur elle, il est prêt à répondre à toutes ses exigences, aussi mystérieuses soient-elles. N'empêche qu'il se demande : pourquoi pas l'étranglement ?

De sa poche, et sans quitter ce ravissant bourreau du regard, il sort une carcasse de fer rouillée, poing américain hérité d’un ami qui vieillit encore en prison. Comme une bague à chacun de ses doigts, le fer décore ses phalanges, prêt à mordre et bleuir le premier visage qui lui sera offert. S’il elle veut du sang, elle en aura - après tout un “petit cassage de gueule” ne risquait pas de l’impressionner, alors il allait lui en donner pour son argent. — Tu paies le teinturier ? ” Ce trait d’audace lui échappe.. Heureusement, Nora est vêtue de noir.  — Et file moi la gueule de Robert de Niro, ça aura un petit effet authentique au moins. ”  Sans plus tarder, il précède la marche, déçu de ne pas avoir eu la meilleure place de la file ( Il y a des gens qu’on déteste voir partir, mais qu’on adore regarder s'en aller, comme on dit ).

Après quelques minutes passées à battre le bitume, le décor est posé : petite ruelle clichée de briques et de béton, cet endroit est propice aux pires des rencontres - il faut dire qu’ici, aucun regard curieux ne vient s’aventurer. Mais Ilya, lui, observe ce petit coin d'enfer urbain sans peur, sifflant comme un jeune propriétaire qui, ravit, découvre sa nouvelle maison. Il remarque notamment la présence d’une benne, petit détail sympathique qui pimente toujours ce genre de job ( il sait maintenant où il va se débarrasser de cette ordure ). — Charmant. J'pensais pas que tu connaissais le meilleur spot de la ville. ” Il ricane, le regard dans le vague.  — Et t’en fais pas, on va faire durer le plaisir histoire qu’il se rende bien compte dans la merde dans laquelle il s'est fourré. ” Sourire charmant, presque charmeur, et petit clin d’œil accompagne cette promesse. — D’ailleurs, juste par curiosité, il t’a fait quoi ce guignol ? ” Mais pas le temps de répondre : déjà, Ilya aperçoit du mouvement au bout de la rue. Il jette un nouveau regard complice à la super, comme pour lui demander de faire son office, et, sans plus attendre, s’approche tranquillement du type.

Il n’a l’air de rien comme ça, ce gringalet au regard fuyant. Une quarantaine déjà bien entamée, il ressemble à monsieur tout le monde, en plus chiant. L’apatride le détaille de la tête au pied, un regard froid et plein de jugement posé sur cette silhouette terriblement peu athlétique. Pauvre gars, il ne fait pas le poids. — Qu’est-ce que c’est que ce délire ?... ” Le petit monsieur a l’air bien bête, regardant par dessus son épaule comme pour trouver le soutien de celle qu’il a couroussé.  — Tu peux m’expliquer ? Je croyais qu’on devait se voir seu- ” Bam. On entend comme un crack, bruit d’os qui rompt sous le premier coup. Sa joue est maculée de sang, rivière pourpre qui tombent à petites gouttes à la surface de la flaque dans laquelle il a atterri. — Tu disais ?” Ilya reprend la conversation au son de ses poings, comme si de rien était. En fond, les supplications du grand perdant de ce face à face ressemblent plus à du charabia qu’un véritable plaidoyer ( difficile d’articuler avec une mâchoire cassée ).
Sans ménagement, il remet l’inconnu sur ses pieds, le tirant par le col pour le faire chanceler vers l’avant. S’il doit le traîner jusqu’aux pieds de Nora, il le fera. — Maintenant tu dis pardon, bâtard.” Pas le temps de souffler, la victime retourne au sol, poussée par l’un de ses bourreau. Sa gueule cassée effleure les Lou Boutin de cette Judith des temps modern, agneau sacrificiel offert en pâture à son véritable bourreau. — J’suis...J’suis désolé… je... ” Nouveau coup. Sa tête repose sur le sol, presque aussi sombre que le bitume ( c’est que ça en fait, des bleus ), le pied d’Ilya appuyé sur sa joue.  — J’ai pas bien entendu. T’as compris quelque chose toi ? ” Il regarde Nora, feignant le doute avant de lui offrir un sourire qui trahit une cruauté presque enfantine. Aussi, il commence à appuyer, extirpant quelques faibles gémissement du corps qui gît dans le fiel urbain.
© Vanka
Nora Williams
Nora Williams
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Âge : 29 ans
Supers : Chimera peut créer l'illusion d'à peu près tout et n'importe quoi. Pourvu qu'elle l'est déjà vu. Durant un court laps de temps, elle peut créer un objet, une animal voire une personne. A de rares fois, elle a pu plonger des personnes dans un décor totalement différent, au point de lui faire oublier ce qu'il y a réellement autour. Mais cette capacité lui prend beaucoup trop d'énergie. Les rares fois où elle a dû l'utiliser, elle y a été contrainte pour sauver sa peau et a mis des jours à s'en remettre. Elle reste donc sur des choses simples et plausibles, qui ont d'ailleurs parfois plus d'effets qu'une grosse mise en scène. Inutile d'en faire des caisses pour être crédible, elle l'a bien compris. Nora reste cependant prudente : à trop jouer, ce pouvoir pourrait certainement la rendre plus folle qu'elle ne l'est déjà.
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Queen of the ashes
Dim 8 Nov - 19:52 #
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KICK ASS
Ilya ne pose pas de question. Il est insolent, toute son attitude respire la nonchalance mais il est professionnel. Finalement, l'homme qui me l'a conseillé n'est pas un sale con, il a su me trouver la personne parfaite pour le job. Il habille ses doigts d'acier. Ça attire mon regard. C'est vieux, c'est abîmé, c'est dangereux. J'ai presque envie d'y glisser mes doigts dessus comme pour goûter à tous les visages qu'il a pu tuméfier grâce à ce joli petit instrument de torture. Je reste cependant droite et fière, souriant à sa remarque. Je n'ai pas peur de me salir, au contraire, je pourrais me rouler dans la boue pour obtenir ce que je veux. L'habit ne fait pas le moine et il est certain que mon attitude de bourgeoise ne laisse pas facilement deviner mon enfance misérable.

Sa demande est particulière... Particulièrement cocasse. Mon sourire se fait un peu plus large et un peu plus franc. Mais ce qu'homme veut, Nora exauce.

Nous finissons par prendre la route et se retrouver très vite sur les lieux. Il est satisfait du choix du lieu. Je connaissais plutôt bien la ville suite à mes nombreuses fugues, adolescente, et cette ruelle en particuliers était empreinte d'une atmosphère idéale pour les livres que j'écris. Je l'avais très souvent prise en exemple pour un bon nombre de scènes angoissantes et étais venue y flâner pour la garder en mémoire.

C'est un charmeur, c'est certain. Il a du bagou, il est aussi doué que moi. Je me surprends à m'imaginer faire les quatre-cents coups avec lui. J'aurais même pu le dévorer comme bon me semble. Comme à chaque fois, j'ai tendance à croire que ce qui me plaît m'appartient sans consentement, aucun. Une autre illusion, en somme.

Son clin d’œil à la De Niro me décroche un éclat de rire bref. Je l'attrape par la veste pour venir plonger mes mains dans sa poche et ressortir une cigarette. Je n'allais tout de même pas rester là à rien faire pendant qu'il fait le sale boulot ! Il me pose une dernière question à laquelle je voulais répondre, avant d'être interrompue par le fameux merdeux. Mes yeux s'assombrissent entièrement afin de laisser le charme opérer. Je me ferai le plaisir de lui montrer sa sale gueule d'italien après l'acte décisif.

L'homme est surpris, il me demande des explications, mais je ne l'écoute pas. Je me contente d'allumer lentement ma seconde cigarette. Et le premier coup se fait entendre. Je fronce les sourcils, faisant mine de compatir à la douleur. Les coups pleuvent entre deux bouffées avalées, je jouis silencieusement du spectacle que m'offre Ilya. De Niro me tire l'homme jusqu'aux pieds et l'oblige à présenter ses excuses. Mon cœur s'emballerait presque si j'en avais un. Je fixe longuement mon nouveau compagnon de castagne avec un large sourire, comme s'il m'avait offert les plus chers diamants de la ville.

« - J’ai pas bien entendu. T’as compris quelque chose toi ? me demande le bourreau.
- Rien du tout. Je devrais peut-être me mettre à sa hauteur, pauvre homme. »

D'une manière élégante, je m'accroupis pour approcher mon visage du sien. Je tire une dernière fois sur ma cigarette avant de venir la lui écraser sur le front.

« Que les choses soient bien claires. Personne ne me fait du chantage. Menace moi encore de détruire ma carrière et je mets fin à ta misérable vie de la manière la plus douloureuse qui soit. »

Je l'attrape par les cheveux que je tire en arrière pour voir un peu mieux le bleu de son visage.

« - Est-ce que c'est clair ? 
- O... Oui...
- Oui, qui ?
demandais-je en tirant un peu plus fort sur le peu de cheveux qui lui restent.
- O... oui, Madame Williams. Je suis désolé. »

Je le lâche, me relève et époussette mes mains.

« Tu peux me débarrasser de ce connard, qu'on puisse aller se promener tous les deux, De Niro ? »

J'avais dit ça d'une manière si innocente, qu'on m'aurait donné le bon Dieu sans confession. Une fois la besogne terminée, je passe un bras sous le sien, un large sourire aux lèvres. Moi qui suis si peu tactile et agréable habituellement... Je suis beaucoup trop excitée par la scène pour être calme. J'avance avec lui pour quitter les lieux du crime.

« Tu me plais. C'est rare que ça arrive, tu sais ? »

J'attrape un miroir de poche que j'ouvre pour qu'il admire son visage temporaire.

« Je préfère quand même ton joli minois sans illusion. »

L'un de mes doigts glisse sur sa joue, tandis que je le détaille.

« Quel dommage qu'on ne se revoit plus après ça. J'aurais voulu t'appeler à chaque fois que j'ai un problème. Tu pourrais être une superbe source d'inspiration. Tu es très doué pour le chaos. Et moi, je m'en nourris, tu sais ? »
(c) AMIANTE



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Ilya Dmitriev
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Jeu 19 Nov - 19:15 #
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KICK ASS


Elle se prête si bien aux jeux de cruauté, experte, elle n’en est sûrement pas à son coup d'essai. C’est volontier qu’Ilya lui laisse prendre les choses en main, curieux de voir cette silhouette si proprette se mêler aux ombres de la rue, ses talons cirés baignant dans l’eau et le sang. On dirait un ange quand elle se penche vers le corps du pauvre gisant, mais l'odeur de brûlé qui suit ses douces attentions vous rappelle qu’à Southwood, on est jamais trop loin des portes de l’enfer.
Il aurait dû être révolté par ce spectacle : une super qui se la joue inquisition espagnole sur un citoyen, ce n’est pas vraiment la cause qu’Ilya défend. Mais à vrai dire, et sans vraiment connaître les causes qui ont mené à ce naufrage de bienséance, il s’en fou. Non, il y prend même plaisir : cette revanche a des goûts de justices, et parce que sa patronne n’a pas peur de se salisse les mains, il comprend que ce n’est pas qu’une histoire de don, super contre humain - c’est un règlement de compte à l’ancienne, dans les règles de l’art. Alors, rien que pour ça, il respecte l’initiative. C’est vrai, elle aurait pu briser cet homme, et d’une bien différente façon ( avec quelques illusions, on fait bien plus de mal qu’avec un poing américain ). La chose aurait été facile, mais bien moins saluable ( quoique, cette situation ne l’est guère plus… ).

Le petit bonhomme au visage rouge subit, bouc émissaire qui se plie aux jeux de ses bourreaux pour obtenir la paix. Elle lui fait cracher des excuses, en bonne et dû forme, cœur d’acier qui sait obtenir ce qu’elle veut. Ilya rit silencieusement devant ce drôle de spectacle, reconnaissant un certain talent à cette inconnue ( presque inconnue ). Plus sournoise, peut-être, c’est avec finesse qu’elle achève le travail - la cerise sur le gâteau : demander de sortir les ordures. — Tu peux me débarrasser de ce connard, qu'on puisse aller se promener tous les deux, De Niro ?” Putain, il avait presque oublier ce détaille. Il passe une main sur son visage, faisant mine de vouloir essayer un peu de sang, pour s’assurer que le sien, lui, n’avait pas changé sous l’illusion. Etrange chose que ce pouvoir. Quoiqu’il en soit, il sourit à cette proposition. Aux deux, plutôt ( une fois que travail serait fini, la perspective d’un moment on ne peut plus intéressant se profilait ).
Il empoigne une nouvelle fois le martyr par le col, le traînant sur quelques mètres, clopinant, jusqu’à la bène qui trône comme un présage dans la ruelle depuis le début de ce massacre. — On avait dit les dents aussi, c’est ça ?” Le type a à peine le temps de protester qu’Ilya donne un grand coup dans l’arrière de sa tête, laissant ses dents percuter de plein fouet le rebord métallique de la poubelle. Pas besoin d’expliquer la suite, l’histoire se finit en tout cas avec un corps endolori balancé au milieu des détritus.

Une main gantée passe à son bras, contact qui le ramène à la réalité comme une décharge - mais prendre le jus n’a jamais été aussi agréable. Véritable reine dans son royaume, elle parade, franche comme la lame d’un poignard, victorieuse et vengée. On dirait Lady MacBeth, nourrie de la chute de ses ennemis. Elle n’a pas de honte, ni de regret, et ça, Ilya apprécie. Son flirt vient couronner leur crime - le jeu qui s'installe entre ces deux-là est aussi malsain que curieux.
Carressé dans le sens du poil, il écoute silencieusement le discours de la jeune femme, un sourire accroché aux lèvres et un regard pensif dans le fond des yeux. Il plonge dans ce reflet qu’elle lui tend, penché sur un visage qui n’est pas le sien. Il retient cependant qu’elle lui a donné la bonne dégaine, celle de Taxi Driver, détail qui l'enorgueillit et allonge son sourire. Il referme cependant le petit miroir dans la main de sa propriétaire, tournant la tête vers elle pour planter dans ses yeux sombres deux iris d’un bleu polaire. — Hm...ça pourrait être le début d’un partenariat on ne peut plus intéressant.” Il fait mine de réfléchir, prenant son temps alors qu’il connaît déjà sa réponse. — Tu as mon numéro, non ? Et puis, tu dois encore me payer, je te rappelle.” Narquois, il arrête même la marche pour souligner ce regard qu’il lui lance, la tête penchée - un air de défis qu’il ne prend pas la peine de masquer. — A moins que tu aies d’autres problèmes qui demandent mon attention dans les plus brefs délais ?” Il reprend sa route, l’air de rien. De toute façon, elle préfère fermer la marche, de ce qu’il a compris.

Si tu te nourris du chaos, je connais un endroit qui devrait te plaire. Pourquoi s’arrêter en si bon chemin après tout, hm ? ” Il se tourne vers elle, marchant à reculons vers une rue où la vie continue son cours. Toujours et encore ce même sourire accroché au visage, il laisse le silence planer sur leur conversation, sorte de suspens grisant dont il s’amuse. — Enfin, peut-être que tu as une autre interview à la con de prévu que tu ne voudrais surtout pas râter ?” Nouveau clin d’oeil. Il n’a pas oublié que son visage est toujours celui d’un autre. — Mais si avant ça tu pouvais me rendre l’anonymat, histoire de pas déchainer les foules, j’apprécierais. Et toi aussi, de ce que j’ai compris.
© Vanka

Nora Williams
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5 pièces d'or et un sandwich au poulet
Âge : 29 ans
Supers : Chimera peut créer l'illusion d'à peu près tout et n'importe quoi. Pourvu qu'elle l'est déjà vu. Durant un court laps de temps, elle peut créer un objet, une animal voire une personne. A de rares fois, elle a pu plonger des personnes dans un décor totalement différent, au point de lui faire oublier ce qu'il y a réellement autour. Mais cette capacité lui prend beaucoup trop d'énergie. Les rares fois où elle a dû l'utiliser, elle y a été contrainte pour sauver sa peau et a mis des jours à s'en remettre. Elle reste donc sur des choses simples et plausibles, qui ont d'ailleurs parfois plus d'effets qu'une grosse mise en scène. Inutile d'en faire des caisses pour être crédible, elle l'a bien compris. Nora reste cependant prudente : à trop jouer, ce pouvoir pourrait certainement la rendre plus folle qu'elle ne l'est déjà.
Occupation : Ecrivain
Habitation : Hillcrest Heights
Queen of the ashes
Jeu 26 Nov - 16:44 #
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KICK ASS
Il me débarrasse du parasite et je souris largement en le regardant faire. Il nourrit mon chaos, me conforte dans ma folie, il ne pose pas de question. Il a même l'air d'aimer ce qu'il fait. Rien de mieux pour moi qu'un bon compagnon de jeu. Alors c'est avec plaisir que je lui propose de continuer notre petite entrevue ailleurs, pour s'amuser. Qui sait ce que l'avenir nous réserve, nous n'aurons peut-être plus l'occasion de nous revoir. Les dents du parasite percutent violemment un rebord métallique et un frisson me parcourt l'échine. C'est une douleur que je n'aimerais jamais vivre.

Je m'accroche à lui avec un petit sourire qui montre ma satisfaction. Il me fixe pour m'assurer que nous n'en sommes pas à notre coup d'essai. Je soutiens son regard et j'y lis de la sincérité. Qui aimerait me revoir ? Et surtout, qui aimerait me revoir après un moment pareil ? Je suis piquée, piquée de curiosité. J'ai envie d'en savoir plus, qui il est, pourquoi il est ici, pourquoi est-ce qu'il se coiffe ainsi ?

Il me titille un peu plus, il me défie. Il a du cran, pour un simple humain. Je plisse légèrement les yeux pour comprendre ce qu'il cherche de moi. Espère-t-il voir mes limites ? Je souris alors qu'il reprend sa marche, me rappelant que je lui dois de l'argent. Je n'avais pas oublié, chéri, ne t'en fais pas. Il évoque un endroit fait pour moi, apparemment. Ce soir, c'est notre soirée, alors oui, je serais ravie d'y aller. Nous avançons dans la nuit, sortant de cette ruelle lugubre pour venir rejoindre la foule, comme si nous étions deux amis, parfaitement innocents, qui ne se sont pas vus depuis longtemps et qui souhaitent passer une excellente soirée. Peut-être l'étions nous dans une autre vie ? Ce qui expliquerait cette entente soudaine, cette curiosité inexplicable, cette complicité, aussi.

« Tu penses réellement que je vais aller me faire chier à une interview ? T'en as déjà fait ? Y a rien de plus chiant, j'ai l'impression de perdre mon temps. Je préfère que tu me fasses visiter tes bas-fonds. »

Il me demande de lui retirer son masque. Je glisse mes doigts de sa tempe à son menton, récoltant la seule goutte de sang qui aurait pu éveiller des soupçons. Je goutte le liquide au goût de fer et mes yeux s'assombrissent à nouveau pour rompre le charme.

« Je pense qu'on est bon, je te suis, mon joli. J'ai soif. Après avoir étanché cette soif, je te donnerai ton dû. »
(c) AMIANTE

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