Walsh
Pourtant, derrière cette carapace, on peut trouver une réalité bien plus triste.
Lorsqu’il est loin de sa vie professionnelle, l’homme perd toutes les ressemblances qu’il a avec son paternel. Chaque soir, quand Andrew se débarrasse de son costume d’affaires, c’est comme un poids qui quitte ses épaules. Il laisse à ses sentiments le plaisir d’avaler son âme. En proie aux joies, aux douleurs, aux craintes, il peut enfin laisser sa vraie personnalité ressurgir. Il est important de dire qu'il n’aime pas beaucoup les gens parce qu’il ne sait pas s’ils sont là pour lui ou pour la prestance de son nom, aussi, il est devenu méfiant. Heureusement, il a quand même pu se faire de rares amis et pour eux, il donnerait le monde. Ces quelques élus peuvent sans hésiter dire d’Andrew qu’autrefois, il était toujours souriant, plein de bonté et de douceur. Il pouvait bien faire des heures de routes pour aider son prochain et c’était toujours celui qui pensait le moins à sa personne pour que les autres soient satisfaits. Oui, avant, il était comme ça mais l’incident de la Pryce Tower l'a changé quand sa fiancée y a laissé la vie. Depuis, il n’est plus que l’ombre de lui-même. Bien sûr, il saura faire semblant d’être souriant, bien dans sa peau, heureux mais une fois seul, il se laissera submerger par tout ce qui le bouffe. La culpabilité, la peine, la colère. Malheur à celui qui prendra le risque de prononcer le nom de son ex compagne car il pourrait devenir violent, tant il s’agit d’une blessure profonde qui ne parvient pas vraiment à guérir.
De toute façon, il a conscience du problème. Il n'est plus qu'une coquille vide et tout ce dont il est capable, c'est de faire semblant car il est persuadé que le bonheur ne l'attend plus, sans parler d'amour, sentiment qu'il refuse de tout son être, désormais.
Si au début, Andrew a trouvé ça dément et même dangereux, il a vite changé d'avis lorsqu'il a apprit que sa compagne en était une.
La fiancée d'Andrew est morte lors de cet accident et il est clair pour lui que le monument doit honorer les pauvres innocents qui n'ont pas eu d'autre choix que de prier pour leur survie et qui n'ont pas pu s'en sortir.
Malheureusement, Andrew n'a pas vraiment d'avis sur ce changement historique. S'il en veut au monde de lui avoir prit l'amour de sa vie, il ne peut pas les détester sachant qu'elle-même était une super. Tout ce qu'il peut espérer c'est que la cohabitation fonctionnent entre supers et humains et que plus personne de se retrouve dans la même situation que lui. Pourtant, cette vision semble un peu utopique lorsqu'on constate que les anti-super se font de plus en plus entendre. A voir, donc, ce que l'avenir réserve.
You can determine the fate of this empire.
"Est- ce que tu comprends ?... Andrew ? Andrew !" Un sursaut et le brun dirigea son regard vers l'homme face à lui. "Je..." Une grimace et un soupir de résignation. "Tu m'épuises. J'essaye de t'offrir un avenir ! Bordel !" La vulgarité quitta les lèvres de l'homme suivit d'une violente tape sur le bois massif du bureau qui séparait le jeune homme de son père. "Il est temps de te reprendre ! Temps d'accepter ton passé, de construire ton avenir. De te bouger les fesses !" lançait le père Walsh, regard sévère, ton froid et grave. Les yeux clairs d'Andrew glissèrent jusqu'aux yeux de son vieux, d'un vert bleuté semblable aux siens. Ils avaient raison, ceux qui disaient qu'ils se ressemblaient. Physiquement, Le fils était moins imposant, un peu plus petit de quelques centimètres mais à n'en pas douté, d'ici quelques années, ses traits seraient ceux de celui qu'il appelait papa. "J'ai compris, papa..." fit-il avant de s'attirer une nouvelle fois les foudres de ce paternel qui le reprit d'un "Monsieur le directeur !" Le brun retint un soupir d'exaspération. C'était toujours pareil avec lui. Edmund Walsh n'était papa que lorsque Clea, son épouse, était dans les parages. Et après, la majorité s'étonnait que leur famille pouvait sembler disfonctionnelle. Entre lui qui déprimait à longueur de journée et Edwin, son frère qui abusait de la fortune familiale, fallait pas chercher loin la cause de ces soucis. Sans doute un manque d'amour paternel compensé par l'amour étouffant d'une mère poule... "C'est entendu, monsieur le directeur. Je m'acquitterais de ma tâche." répondit finalement Andrew en se levant de son siège, l'air calme et déterminé. Il l'avait comprit depuis des années, être un bon petit soldat était la seule façon d'avoir la paix. "Retourne travailler. On en reparlera plus tard." fit Walsh père en retournant à ses dossiers, ignorant totalement la tentative de son fils pour le saluer.
"Pourquoi tu ne viens pas travailler avec nous ?" demandait Jason Turner, un ancien camarade d'école. "Avec Kurt on a presque fini le dossier de notre projet. On a encore de la place dans notre start-up. Tu es le bienvenu, tu sais." qu'il proposait en fixant le brun. Un léger sourire naquit au coin des lèvres d'Andrew à cette offre. C'est vrai que c'était alléchant. Au moins, il serait plus ou moins son propre patron, il travaillerait avec des gens qui le comprennent et qui l'apprécient. Probablement qu'il serait plus épanoui qu'il ne l'était aujourd'hui. Lentement, il fit tourner le bourbon qui attendait patiemment dans le fond de son verre puis soupira. "C'est pas possible..." avouait le brun et détourna les yeux du blond qui lui faisait face. "Comment ça ?" Evidemment que Jason poserait la question. Ils se connaissaient depuis des années déjà, depuis son arrivée à Astoria, à vrai dire. "Je vais devenir le 'directeur' de la banque pendant que mon père est en déplacement." fit Andrew en haussant les épaules. Jason haussa un peu plus son sourire puis se gratta le menton. Le commun des mortels se serait réjouit devant une si belle nouvelle. Devenir directeur, c'était quelque chose, quand même. "Il te met à l'épreuve, quoi. Je suppose que si tu n'arrives pas à gérer la banque, tu seras aussi utile que ton frère." Un léger rire perça les lèvres du banquier puis il haussa encore les épaules. "Je serai probablement en dessous d'Ed, dans l'estime de mon père. Peut-être qu'il pourrait même me virer de l'arbre généalogique de la famille." Cette fois, ce fut au tour de Jason de rire. Oh, il était possible que le vieux le fasse si ça ne marchait pas comme il voulait et connaissant son ami, il ne parviendrait sans doute pas à remonter cette pente ci, alors qu'il peinait déjà à surmonter son épreuve. Turner vint tapoter l'épaule de son camarade et bu le reste de sa boisson en même temps que l'héritier Walsh et lui offrit un sourire d'encouragement. Bien dix années qu'ils se connaissaient, ces deux là. Ils avaient fait les mêmes études, suivit presque le même cursus. Le blond se souvenait parfaitement de leur rencontre. C'était un mercredi, à la bibliothèque. Ils devaient travailler sur un projet de groupe avec Kurtis Maghallan, qui aujourd'hui était un associé, Megan Wilson, la grande gueule de la troupe et surtout Asma Franklin, celle qui aurait dû devenir madame Andrew Walsh... Dix ans déjà et pourtant, ça faisait cinq ans que le banquier n'était plus que l'ombre de lui-même... C'était malheureux.
Asma Franklin
1990 - 2015
Une fille bien aimée - Une soeur formidable - Une tante adorée
1990 - 2015
Une fille bien aimée - Une soeur formidable - Une tante adorée
Ces inscriptions, Andrew les connaissait par coeur. Il se rendait au cimetière une à deux fois par jour pour contempler la pierre tombale qui trônait là, au milieu de tant d'autres. Chaque semaine il déposait un bouquet de fleurs différents et à chaque visite, il s'asseyait devant la place tandis que les larmes coulaient silencieusement de ses joues. "Tu me manques..." murmurait l'homme en fixant le prénom de la femme. Oui, ça pour lui manquer, elle lui manquait. Sans elle, le monde paraissait fade, il avait la sensation d'étouffer à chaque fois qu'il quittait son lit. Pouvait-on mourir d'un coeur brisé ? Certains disaient que oui. Alors pourquoi vivait-il encore ? Putain de conneries sur internet... "Tu te souviens comme on s'aimait pas, au début ?" demandait l'âme brisé à sa moitié disparue. Oui, leur histoire était un peu original. Au début, Asma et Andrew ne s'appréciaient pas beaucoup, voire pas du tout. L'un trouvant l'autre trop inexistant tandis qu'à l'inverse, l'autre trouvait l'un trop présent. C'était bête mais tout s'est amélioré après le travail de groupe avec Kurt, Jason et Megan. L'histoire a commencé avec quelques sorties dans une librairie pour récupérer une commande, puis une balade "comme ça, parce qu'il y a rien d'autre à faire" et ainsi de suite jusqu'au premier baiser pas bien terrible. "Tu regardais toujours le haut des portes, où qu'on aille, pour voir s'il y avait du gui, cet hiver là... Tout ça pour que je t'embrasse.... C'était drôle. J'avais remarqué mais j'ai rien dis parce que je trouvais ça mignon..." confiait Andrew en remontant les genoux pour y poser le menton sans jamais quitter la stèle des yeux. Tout avait commencé comme ça puis les amoureux étaient parvenus à construire un lien solide, le genre qui surmonte l'éloignement, les disputes, la monotonie... Jusqu'en 2015. Cette année là aurait dû être merveilleuse. Quelques jours avant l'incident de la Pryce Tower, Andrew avait posé le genou à terre. C'était pas forcément romantique parce qu'il l'avait fait dans la librairie où ils s'étaient embrassés la première fois mais il semblait normal pour le banquier que cette demande se fasse à l'endroit même où les choses avaient changés entre eux. Tout allait beaucoup trop bien alors il a fallut que la merde s'en mêle. Le jour de l'incident, les fiancés se promenaient, à la recherche d'un traiteur non loin de la tour. Le beau temps devint chaos lorsque les super vinrent y mettre leur grain de sel, détruisant le bâtiment qui perdait des bouts ici et là. L'un d'entre eux aurait bien pu le tuer mais Asma révéla pour la première et dernière fois son pouvoir en soutenant le morceau par la pensée. Malheureusement, Andrew ne pu en faire autant et la Mort vint faucher sa moitié, sous ses yeux. "Pour moi, tu as toujours été une super, tu sais... Donc tu l'étais doublement ce jour là... C'est à cause de moi que t'es plus là... Je suis désolé... Je t'aime tellement..."
Installé confortablement dans son fauteuil noir, mains jointes ne laissant qu'à ses pouces le plaisir de s'entrechoquer, yeux fixant l'homme face à lui, Andrew réfléchissait. "Non." laissait-il alors tomber tandis que son interlocuteur ouvrait les yeux de surprises. "Pardon ?" demandait le client, persuadé qu'il y avait une erreur dans la réponse. "Ma réponse est non, monsieur Anderson." répétait le banquier alors qu'il se levait, déboutonnant sa veste pour faire le tour de son bureau pour se rapprocher du client qui montrait clairement son mécontentement en fronçant les sourcils. "Qu'on se comprenne bien, je refuse votre demande de prêt pour la seule et bonne raison que votre dossier est basé sur un argument : La disparition des supers." Anderson ouvrit la bouche pour se justifier mais Andrew leva un doigt pour le faire taire. "Voyez, notre banque est prestigieuse et votre... Projet... Impliquerait que nous cautionnons votre dégoût de ces personnes. Hors, nous collaborons avec eux. Nombreux sont ceux qui nous font confiance, à travers le pays. Comprenez donc que nos intérêts et les leurs vont de pairs." A nouveau, Andrew se leva et retourna s'installer derrière son bureau, poussant le dossier vers son propriétaire puis il s'enfonça dans le fauteuil, croisant les jambes. "Donc si je comprend bien, vous faites passer l'argent avant le bien commun ? Ces monstres déambulent en liberté, les lois ne suffisent pas à les maintenir en laisse ! Mon détecteur permettrait de tous les trouver et on pourrait les mettre à leur place ! Dans une cage !" Un léger rire s'échappa d'entre les lèvres du brun qui vint se frotter le menton puis il recroisa les mains, observant son interlocuteur longuement, intensément. "Mon intérêt pour le bien commun est celui-ci : Mes clients sont ma priorité. Vous êtes mon client parce que vous avez choisi notre banque pour votre entreprise d'ingénierie et je vous en remercie. Malheureusement, je ne vous octroierais jamais ce prêt si cela implique de perdre la confiance d'une partie de mes collaborateurs." En quelques secondes, Anderson vira rouge, grondant de fureur et le montra en se levant pour venir cogner violemment le bureau de ses larges mains. "Je veux parler à votre supérieur ! Appelez moi Walsh sénior ! Vous n'êtes qu'un abruti, un raté de seconde zone ! Je veux parler à votre père ! Je veux le directeur !" A cet instant, le banquier se raidit, serra les dents pour ne pas insulter l'énergumène qui faisait son cirque. Lentement, son pouce et majeur vinrent frotter ses yeux avant de pincer l'arrête de son nez. "Je suis le directeur, Anderson. Je ne reviendrai pas sur cette décision. Vous. N'aurez. Pas. Ce. Prêt. J'espère que vous avez compris maintenant parce que je n'aurais pas la patience d'écouter vos enfantillages toute la journée. Revenez avec un vrai projet et nous l'étudierons attentivement. D'ici là, je vous prierais de quitter mon bureau de vous-même ou la sécurité se chargera de vous raccompagner."
L'air désabusé d'Anderson manqua de faire sourire Andrew. "Pour qui tu te prends, petit con ?! T'es pas ton père, t'auras jamais sa prestance, ni son siège ! Je vais faire un scandale ! C'est honteux de traiter ses clients comme ça ! Tu entendras parler de moi ! La plainte qui va te tomber dessus te fera reprendre tes esprits !" lançait le malotru en attrapant ses affaires, rouge de colère alors que le banquier n'avait pas bougé d'un cil, préférant regarder la silhouette s'éloigner, un long sourire faussement aimable sur le visage. Bon vent. Quant à sa menace... Pas besoin de s'en inquiéter. Anderson était de chien qui aboyait mais ne mordait jamais, pas assez courageux pour se lancer dans une telle aventure. D'ailleurs... L'homme appuya sur la touche qui permettait d'appeler sa secrétaire. "Lawrence, demandez à Park de monter me voir. J'ai besoin de lui parler d'un de ses dossiers." Richie Park était celui qui s'occupait de l'entreprise de l'ingénieur et aux dernières nouvelles, la boîte avait du mal à lier les deux bouts. Il était temps de parler business. La sanction tomberait donc.
"T'as la même tête que lui, quand il est sûr de faire tomber une tête." fit Edwin Walsh tout en venant engouffrer une chips dans sa bouche. "Qu'est-ce que tu fais là ? T'étais pas à New-York ?" questionnait Andrew sans même un regard pour ce petit frère à problème. Deux ans les séparait mais les esprits aussi. Si lui était celui qui voulait être le plus proche du fils parfait, Edwin si fichait pas mal de leur famille. Tout ce qui l'intéressait, c'était le jeu, la fête, les femmes et les hommes. "Bah, Andy ? On est pas content de voir son frère adoré ?" répliquait le plus jeune en suivant son aîné dans son domicile pour rapidement venir s'étaler dans le canapé en tissu bleu. "Si tu veux savoir, maman m'a dit que papa partait quelques temps et qu'il t'a laissé les manettes. Elle est fière de toi, tu devrais aller la voir. Non ! Mieux ! On l'invite au restau, ce soir !" expliquait Edwin en grignotant tout en mettant des miettes partout, ayant pour but d'agacer Andrew qui se défit de sa veste avant de venir pousser les jambes de son frère pour qu'il ne mette pas ses chaussures sales sur le canapé. "Et bien sûr, toi, tu peux payer un restau." lançait-il, ironique. Un ricanement du cadet fit bien comprendre au plus grand qu'il devrait se taper l'addition. Comme ça pouvait l'agacer, tant de désinvolture. Lentement, le financier se massa les tempes et soupira. "Bon, tu veux quoi ?" demandait franchement Andrew en venant fixer sévèrement le plus jeune qui se releva en faisant une légère moue. "Bah... Le vieux m'a dit qu'il allait me couper les vivres, encore. Du coup... Comme il te laisse les pleins pouvoirs, j'me suis dis que tu pourrais filer un coup de main à ton frangin et comme ça, j'aurais pas à attendre que maman négocie pour qu'il renfloue mon compte. T'en dis quoi ?" La vérité tombée, Andrew fronça les sourcils. "Va te faire foutre." qu'il répondit simplement en se détournant. "Maintenant barre toi de chez moi." qu'il poursuivit en se dirigeant vers sa cuisine pour se prendre une canette de soda. Edwin suivit le banquier du regard, stupéfait par cette attitude. "Mais... Andy ? Andy, Andy, Andy ?! Attend ! J'suis ton frère ! Tu peux pas me foutre à la rue comme ça !" tentait de négocier Edwin en rejoignant son frère. "Allons ! Réfléchis ! Toi, moi, maman ! On passe une super soirée, tu me files un peu de thunes, je reste sage et... Et voilà !" plaidait le cadet en offrant un sourire charmeur à son aîné. "Va t'faire voir, Ed. C'était tout réfléchit dès l'instant où tu m'as volé. Maintenant barre toi ou j'te fous mon pied au cul." Cette fois, la surprise d'Edwin se transforma en agacement. "Quoi ? Tu m'en veux encore pour ça ? C'est bon, putain ! Je te les ai rendu, tes merdes ! J'étais con ! Tu vas pas m'en vouloir a vie !" fit-il en levant les mains au ciel, signe qu'il ne comprenait pas la réaction du banquier. L'aîné lança sa canette sur son frère qui chercha à se protéger du projectile, l'attrapa au col et vint le coller brutalement au mur le plus proche. "C'était l'année dernière, trou du cul ! Tu as volé les bijoux d'Asma que tu as mis en gage et que j'ai dû racheté parce que t'es un sale con qui pense qu'à sa gueule ! Alors non, j'ferai rien pour toi ! J'irai voir maman seul et je peux te dire que je soutiendrai papa dans sa décision ! Peut-être que tu comprendras, comme ça, qu'il est temps de grandir ! Je laisserai pas notre argent si durement gagné finir dans tes putains de poches !" Edwin arrêtait de fixer Andrew, conscient qu'un seul mot, qu'un seul mouvement suffirait pour que le trentenaire lui en colle une belle. C'était arrivé lors des vols et que le banquier avait comprit que son frère était responsable des disparitions. Andrew l'avait cogné si fort et tellement de fois qu'Edwin avait fini à l'hôpital. le cadet n'avait pas dénoncé son aîné parce qu'il était conscient que c'était de sa faute, parce qu'il savait que son frère souffrait encore de la perte qu'il avait subit. Aussi, il hocha simplement la tête. "Je pensais qu'on pourrait surmonter tout ça..." murmurait Edwin en attendant que son frère le lâche. "Je pensais qu'on pourrait être comme quand on était petits... Amis, quoi..." qu'il poursuivait en se rhabillant à peu près proprement alors que le banquier s'éloignait, haletant, cherchant à calmer sa haine profonde. "Casse toi. J'ai dis casse toi !" hurlait le brun au fainéant qui n'attendit pas son reste pour s'en aller en claquant la porte.
Putain de famille disfonctionnelle !
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