Roberts
Cela le rend, pour ceux qui le comprennent, hautement influençable et malléable. Il n’a pas beaucoup de convictions fortes, et a été trop seul trop longtemps pour ne pas être prêt à faire beaucoup dans l’optique d’obtenir ne serait-ce qu’une once de reconnaissance.
Pourtant, dans le fond, c’est quelqu’un de touchant & d’attachant. Souriant, moqueur, voire très très moqueur et ironique. Il ne demande qu’à voir le positif dans chaque situation, et à déployer son approche un peu naïve des gens. Mais le problème, c’est qu’on a fait trop de mal à sa petite naïveté mal placée, et qu’il a donc développé une vision assez pessimiste et noire de l’espèce humaine, à l’inverse de ce que son for intérieur aurait souhaité.
Pas toujours dans le bon timing, Giles est aussi celui qui rit trop fort à une blague pas drôle, qui dit une chose déplacée quand cela ne s’y prête pas… Les codes sociaux, vraiment, il ne les a pas.
Giles est en quelque sorte un introverti qui ne demande qu’à vivre sa vie & en profiter, mais qui n’a aucune idée sur la manière d’y arriver. Reste à savoir ce qu’il adviendra de lui quand il prendra le contrôle de ses décisions et de ses idées…
Visuellement, il s'agit d'une sorte de fenêtre floue dont il faut s'approcher pour voir ce qu'il y a de l'autre côté. Là-aussi, la maîtrise aidera peut-être à avoir une version HD de ce vers quoi on se précipite en empruntant ses portails.
Giles l’a un peu vécu deux fois.
Une première fois lorsqu’il ignorait complètement en être un lui-même. A l’époque, dans la maison de Dieu, les Sup’s étaient vus comme le mal. Ils n’étaient clairement pas les Anges qu’on voyait descendre sur Terre, mais plutôt les Chevaliers de l’Apocalypse. D’ailleurs, à date, Giles ne sait toujours pas ce qui a été le plus dur à encaisser pour sa mère: son homosexualité ou le fait qu’il soit un Super. Aux yeux de Giles , pourtant, les Supers ont toujours incarné une forme d’idéal. Ou a minima un échappatoire. Mais semblaient appartenir à une autre réalité.
La seconde fois, quand il s’est rendus compte que lui-même en était un, ça a mis du temps à être bien clair. Au début, c’était un double-choc. Ce n’était, finalement, qu’un élément parmi d’autres dans son processus d’identification. Mais avec le temps, c’est devenu une fierté & un élément central de son identité. Il est différent, il appartient à une poignée d’élus, et il peut accomplir des choses que d’autres ne peuvent pas faire. Pour quelqu’un en manque de repères, c’est déjà beaucoup.
Là-aussi, à l’origine, Giles n’avait que peu été exposé à cet événement. On ne parle pas des affaires de Sup’s à la maison.
Mais aujourd’hui, sans hésiter, une statue pour le Sup. Les thèses d’Abel ont trop affecté un Giles assez éponges quand il s’agit de définir ses idéaux. Les humains, maintenant, devraient s’estimer heureux de pouvoir côtoyer les Supers. Et leur prêter allégeance.
Il n’y aurait plus de pro- et d’anti-supers. Il y aurait, idéalement, les Supers aux commandes, et les humains à l’exécution. C’est simple, non?
Ceci est une zone libre pour développer votre personnage qui peut prendre la forme que vous voulez (anecdotes (min.6), histoires, morceau de rp...).
01 Only God Can Judge Me
Giles est né d’un père assureur et d’une mère au foyer, et est l’aîné d’une famille de 6 enfants. 3 filles (Aurora, Matilda, Pandora) & 3 garçons (Giles donc, puis Ralph & Kit). 6 enfants, c’est beaucoup, mais finalement pas tant que ça pour une famille attachée à l’église évangélique et à certains principes fondamentalistes. La traduction concrète de tout ça, c’est que la religion, mais encore plus certains préceptes religieux, ont joué une place importante dans l’enfance de Giles. Ecole privée catholique, cercles d’amis fondamentalistes eux-aussi; un cadre offrant une certaine stabilité dans les beaux quartiers d’Astoria, mais aussi n’offrant que peu, voire pas, de place à la différence ou à certaines aspirations.
02 Dur Dur d'Être un Bébé
Côté Giles, la désillusion n’a pas tardé à se faire sentir. Cela ne s’est pas traduit par un rejet pur & dur de sa famille et de ceux qui l’entouraient, mais très vite, l’impression de ne pas complètement se sentir à sa place s’est faite ressentir. C’est là sans doute que la douleur, sous plusieurs formes, est arrivée dans sa vie d’ailleurs. Pression psychologique, rejet de soi-même, violences infligées par les autres ou par soi-même… Giles était un poisson rouge coincé dans le mauvais bocal, et souffrait du grand écart entre ce qu’il ressentait au sein de lui-même, difficile à définir, et les attentes plus conventionnelles qui avaient toujours été imposées à lui, a fortiori en sa qualité d’aîné des enfants Roberts.
03 Tu Seras un Homme, Mon Fils
Pas très grand, un peu rêveur et artistique, Giles ne correspondait pas forcément à l’image attendue d’un « homme » lorsqu’il était au collège. Et est très vite devenu la tête de turc du groupe, celui dont il était marrant de se moquer, dans le meilleur des cas, voire à qui il fallait s’en prendre pour amuser la foule. Complètement rejeté & isolé, Giles a été empêché d’intégrer des groupes sociaux à ce moment-là, puisqu’être vu avec lui était un risque que beaucoup n’étaient pas prêts à prendre. Et à la maison, s’il réussissait à taire son mal-être la plupart du temps, il ne recevait de toute manière pas de soutien, de son père notamment, lorsque cela remontait jusqu’à lui. « C’est normal entre enfants », « c’est à toi de t’imposer comme un homme », « il serait temps que tu t’affirmes », tout cela semblait être une liste d’épreuves tout à fait normales pour Andrew Roberts, père de famille désabusé par le manque de virilité dont faisait preuve son fils, mais qui ne disait trop rien à l’époque car les résultats scolaires étaient exemplaires.
04 I Can't Change, Even if I Try, Even if I Wanted To
C’est souvent vers la fin de l’adolescence et la transition vers l’âge adulte que certaines choses semblent plus claires qu’avant. Dans le cas de Giles, au-delà de son envie de poursuivre des études artistiques, complètement écartées par ses parents, c’est aussi à ce moment-là que son homosexualité s’est concrétisée. Elle avait toujours été là, mais enfin elle devenait compréhensible pour Giles lui-même. Et le coming-out ne s’est pas passé exactement comme prévu. Il faut dire que l’idée d’en parler à ses parents, ou même de l’accepter, semblait déraisonnable dans un milieu catholique très radical. Mais lorsque sa mère et son père le confrontèrent sur une revue au caractère un peu « olé-olé » qu’ils trouvèrent dans sa chambre, Giles n’était absolument pas préparé. A se défendre, et surtout à s’accepter et donc être en mesure de riposter. Son père était furieux, et sa mère, extrême déçue, tentait néanmoins de limiter l’excès de colère d’Andrew. Les insultes ont fusé, « mon fils aîné, toi que je voyais rentrer dans ma compagnie d’assurance, n’est qu’un pervers, un fruit du démon », « jamais, ô grand jamais, quelqu’un de ton espèce ne devrait pouvoir être sous mon toit », « dire que tu es resté au contact de tes frères & soeurs, j’espère que tu ne leur as pas transmis ton pêché ». Les mots d’abord, les gestes ensuite. Une bousculade, malgré les cris d’Elisabeth (la maman, vous l’aurez compris). Puis, entre deux hurlements, un jet. Une assiette. Bien lancée, prête à s’écraser sur le front de Giles. La surprise fut double pour Giles: 1) son père était prêt à le violenter, lui-aussi, comme beaucoup d’autres avant lui, mais surtout 2), l’assiette lancée finit par frapper Andrew à l’arrière de son crâne. Il s’effondra en se cognant l’avant de la tête contre la table de la salle à manger, et devant le (peu de) sang qui apparut, Elisabeth hurla. « Qu’as-tu fait à ton père! », « sale monstre », « tu multiplies les pêchés », « tu es un sup’! Comment ai-je pu donner à un monstre comme ça », « sors de chez moi, tu n’es pas le bienvenue dans la maison du seigneur ». Tout ça sous les pleurs de deux de ses petites soeurs qui étaient présentes. Trop de pression, trop de tension, et surtout aucune compréhension de ce qui venait de se passer. Giles monta dans sa chambre, remplit un sac de manière aléatoire et quitta le domicile familial.
05 All By Myself, Don't Wanna Be, All By Myself, AnymoOoOoOore
Trois ans plus tard, à 19 ans, Giles avait pris un peu de recul sur les choses. Mais juste un peu. Il restait, ne vous en faites pas, un peu torturé, complètement perdu par rapport à son identité & son appartenance, et très (très très très) solitaire. Il comprit aussi ce qui n’avait pas été clair dès le début. C’était bien, apparemment, un « sup ». Il pouvait créer des portails entre un point A et un point B. C’était une sorte de fenêtre floue, aux contours noirs. Plus on s’en approchait, plus on voyait ce qu’il y avait de l’autre côté. Et en la franchissant, comme cette assiette trois ans plus tôt, on était comme « téléportés » de l’autre côté. En gardant, évidemment, toute notion de vitesse ou de mouvement. Bien pratique. Son usage restait à parfaire, mais sur des distances très courtes notamment, Giles réussissait à l’utiliser pour accéder à des lieux apparemment fermés. En identifiant les familles d’Hillcrest Heights, aisées & en vacances, Giles pouvait vivre une vie de château très facilement. Petit & agile, il était rapide en cas de problèmes, et développait l’usage de son pouvoir pour faciliter la fuite précipitée. Alors la solitude était toujours là, bien présente, mais cela lui permettait de survivre. Et, à l’occasion, de nuit, de repasser chez lui et de voir ses petits frères & soeurs dormir, sous l’oeil attentif du Christ, crucifié en haut de leur chambre.
C’est comme ça qu’il fit la rencontre des Sewer Rats. Lui squattait une maison bourgeoise, eux venaient la cambrioler. Le face-à-face fut intense, et la surprise était palpable des deux côtés. Notamment quand, de chaque côté, on fit appel à ses pouvoirs pour de défendre ou fuir.
« Ah mais t’es un sup’? Qu’est-ce que tu fous là ? ». Sans en dire trop, Giles finit par comprendre qui il avait en face de lui, et à comprendre qu’il pouvait utiliser son pouvoir pour s’élever. De fil en aiguille, et aussi vue la détresse apparente qu’il portait en lui, il apparut comme une bonne recrue pour les Rats, et finit par rejoindre le groupe.
06 Better Than those Hoes
Le problème d’un jeune sans repères, c’est qu’il est hautement influençable. A fortiori quand jamais, ô grand jamais, il n’a été admis dans des logiques de groupes ou de socialisation. Ainsi, les thèses d’Abel résonnèrent presque trop fort chez Giles. Elles lui donnèrent une raison d’être, une consistance, et une force, une supériorité. Tout ce qu’il n’avait jamais eu. Les humains étaient jaloux, eux, êtres inférieurs, traînards de la course au progrès. Et lui appartenait à une forme d’élite. Mais le problème, c’est que les thèses d’Abel sont si convaincantes qu’il en vint à questionner la mission des Sewer Rats. Ce nom, ce modus operandi, cette réputation, ce n’était pas à la hauteur de ce que sont les Supers. Ils méritent mieux. Ils devraient, ensemble, sortir dans les rues. Et manifester leur statut. Donc à ce jour, s’il participe à des missions, notamment de vol & cambriolage vu son don, Giles en vient à douter de la capacité des Sewer Rats à vraiment faire bouger les choses.
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Giles est né d’un père assureur et d’une mère au foyer, et est l’aîné d’une famille de 6 enfants. 3 filles (Aurora, Matilda, Pandora) & 3 garçons (Giles donc, puis Ralph & Kit). 6 enfants, c’est beaucoup, mais finalement pas tant que ça pour une famille attachée à l’église évangélique et à certains principes fondamentalistes. La traduction concrète de tout ça, c’est que la religion, mais encore plus certains préceptes religieux, ont joué une place importante dans l’enfance de Giles. Ecole privée catholique, cercles d’amis fondamentalistes eux-aussi; un cadre offrant une certaine stabilité dans les beaux quartiers d’Astoria, mais aussi n’offrant que peu, voire pas, de place à la différence ou à certaines aspirations.
Côté Giles, la désillusion n’a pas tardé à se faire sentir. Cela ne s’est pas traduit par un rejet pur & dur de sa famille et de ceux qui l’entouraient, mais très vite, l’impression de ne pas complètement se sentir à sa place s’est faite ressentir. C’est là sans doute que la douleur, sous plusieurs formes, est arrivée dans sa vie d’ailleurs. Pression psychologique, rejet de soi-même, violences infligées par les autres ou par soi-même… Giles était un poisson rouge coincé dans le mauvais bocal, et souffrait du grand écart entre ce qu’il ressentait au sein de lui-même, difficile à définir, et les attentes plus conventionnelles qui avaient toujours été imposées à lui, a fortiori en sa qualité d’aîné des enfants Roberts.
Pas très grand, un peu rêveur et artistique, Giles ne correspondait pas forcément à l’image attendue d’un « homme » lorsqu’il était au collège. Et est très vite devenu la tête de turc du groupe, celui dont il était marrant de se moquer, dans le meilleur des cas, voire à qui il fallait s’en prendre pour amuser la foule. Complètement rejeté & isolé, Giles a été empêché d’intégrer des groupes sociaux à ce moment-là, puisqu’être vu avec lui était un risque que beaucoup n’étaient pas prêts à prendre. Et à la maison, s’il réussissait à taire son mal-être la plupart du temps, il ne recevait de toute manière pas de soutien, de son père notamment, lorsque cela remontait jusqu’à lui. « C’est normal entre enfants », « c’est à toi de t’imposer comme un homme », « il serait temps que tu t’affirmes », tout cela semblait être une liste d’épreuves tout à fait normales pour Andrew Roberts, père de famille désabusé par le manque de virilité dont faisait preuve son fils, mais qui ne disait trop rien à l’époque car les résultats scolaires étaient exemplaires.
C’est souvent vers la fin de l’adolescence et la transition vers l’âge adulte que certaines choses semblent plus claires qu’avant. Dans le cas de Giles, au-delà de son envie de poursuivre des études artistiques, complètement écartées par ses parents, c’est aussi à ce moment-là que son homosexualité s’est concrétisée. Elle avait toujours été là, mais enfin elle devenait compréhensible pour Giles lui-même. Et le coming-out ne s’est pas passé exactement comme prévu. Il faut dire que l’idée d’en parler à ses parents, ou même de l’accepter, semblait déraisonnable dans un milieu catholique très radical. Mais lorsque sa mère et son père le confrontèrent sur une revue au caractère un peu « olé-olé » qu’ils trouvèrent dans sa chambre, Giles n’était absolument pas préparé. A se défendre, et surtout à s’accepter et donc être en mesure de riposter. Son père était furieux, et sa mère, extrême déçue, tentait néanmoins de limiter l’excès de colère d’Andrew. Les insultes ont fusé, « mon fils aîné, toi que je voyais rentrer dans ma compagnie d’assurance, n’est qu’un pervers, un fruit du démon », « jamais, ô grand jamais, quelqu’un de ton espèce ne devrait pouvoir être sous mon toit », « dire que tu es resté au contact de tes frères & soeurs, j’espère que tu ne leur as pas transmis ton pêché ». Les mots d’abord, les gestes ensuite. Une bousculade, malgré les cris d’Elisabeth (la maman, vous l’aurez compris). Puis, entre deux hurlements, un jet. Une assiette. Bien lancée, prête à s’écraser sur le front de Giles. La surprise fut double pour Giles: 1) son père était prêt à le violenter, lui-aussi, comme beaucoup d’autres avant lui, mais surtout 2), l’assiette lancée finit par frapper Andrew à l’arrière de son crâne. Il s’effondra en se cognant l’avant de la tête contre la table de la salle à manger, et devant le (peu de) sang qui apparut, Elisabeth hurla. « Qu’as-tu fait à ton père! », « sale monstre », « tu multiplies les pêchés », « tu es un sup’! Comment ai-je pu donner à un monstre comme ça », « sors de chez moi, tu n’es pas le bienvenue dans la maison du seigneur ». Tout ça sous les pleurs de deux de ses petites soeurs qui étaient présentes. Trop de pression, trop de tension, et surtout aucune compréhension de ce qui venait de se passer. Giles monta dans sa chambre, remplit un sac de manière aléatoire et quitta le domicile familial.
Trois ans plus tard, à 19 ans, Giles avait pris un peu de recul sur les choses. Mais juste un peu. Il restait, ne vous en faites pas, un peu torturé, complètement perdu par rapport à son identité & son appartenance, et très (très très très) solitaire. Il comprit aussi ce qui n’avait pas été clair dès le début. C’était bien, apparemment, un « sup ». Il pouvait créer des portails entre un point A et un point B. C’était une sorte de fenêtre floue, aux contours noirs. Plus on s’en approchait, plus on voyait ce qu’il y avait de l’autre côté. Et en la franchissant, comme cette assiette trois ans plus tôt, on était comme « téléportés » de l’autre côté. En gardant, évidemment, toute notion de vitesse ou de mouvement. Bien pratique. Son usage restait à parfaire, mais sur des distances très courtes notamment, Giles réussissait à l’utiliser pour accéder à des lieux apparemment fermés. En identifiant les familles d’Hillcrest Heights, aisées & en vacances, Giles pouvait vivre une vie de château très facilement. Petit & agile, il était rapide en cas de problèmes, et développait l’usage de son pouvoir pour faciliter la fuite précipitée. Alors la solitude était toujours là, bien présente, mais cela lui permettait de survivre. Et, à l’occasion, de nuit, de repasser chez lui et de voir ses petits frères & soeurs dormir, sous l’oeil attentif du Christ, crucifié en haut de leur chambre.
C’est comme ça qu’il fit la rencontre des Sewer Rats. Lui squattait une maison bourgeoise, eux venaient la cambrioler. Le face-à-face fut intense, et la surprise était palpable des deux côtés. Notamment quand, de chaque côté, on fit appel à ses pouvoirs pour de défendre ou fuir.
« Ah mais t’es un sup’? Qu’est-ce que tu fous là ? ». Sans en dire trop, Giles finit par comprendre qui il avait en face de lui, et à comprendre qu’il pouvait utiliser son pouvoir pour s’élever. De fil en aiguille, et aussi vue la détresse apparente qu’il portait en lui, il apparut comme une bonne recrue pour les Rats, et finit par rejoindre le groupe.
Le problème d’un jeune sans repères, c’est qu’il est hautement influençable. A fortiori quand jamais, ô grand jamais, il n’a été admis dans des logiques de groupes ou de socialisation. Ainsi, les thèses d’Abel résonnèrent presque trop fort chez Giles. Elles lui donnèrent une raison d’être, une consistance, et une force, une supériorité. Tout ce qu’il n’avait jamais eu. Les humains étaient jaloux, eux, êtres inférieurs, traînards de la course au progrès. Et lui appartenait à une forme d’élite. Mais le problème, c’est que les thèses d’Abel sont si convaincantes qu’il en vint à questionner la mission des Sewer Rats. Ce nom, ce modus operandi, cette réputation, ce n’était pas à la hauteur de ce que sont les Supers. Ils méritent mieux. Ils devraient, ensemble, sortir dans les rues. Et manifester leur statut. Donc à ce jour, s’il participe à des missions, notamment de vol & cambriolage vu son don, Giles en vient à douter de la capacité des Sewer Rats à vraiment faire bouger les choses.
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Pseudo/prénom Carlito/Charles. Age 27.Pays France. Commentaire I love MM. Autres comptes Non! Crédits écrire ici
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